Saleté de virus !

Saleté de virus !

C’est l’été, la plus belle saison de l’année , celle où en général on fait un beau voyage au bout du monde…

Cette année, nous devions retourner aux USA, voir notre fille chérie, et faire une belle balade entre le Nevada, la Death Valley, et la Californie ! Mais cette terrible saleté, et l’état sanitaire d’un pays géré par une ordure comme Trump ont eu raison de nos plans !

Pas d’avion, et de toutes façons, pas sécure là-bas ! Nous avons donc changé de destination, pour une plus proche, mais j’espère aussi belle…

https://www.onetwotrips.com/wp-content/uploads/2018/02/visite-pont-du-gard-Paul-Gagnon.jpg

Nous partons donc en Provence, entre le Lubéron et la Camargue, pour une belle virée, pour une fois avec nos toutous adorés ! Comme toujours, ce petit Carnet de Voyage nous permettra de partager avec vous cette belle région, et vous donner envie d’y aller !

Départ Jeudi 30 juillet !

A bientôt !

Premier jour dans le Luberon

Premier jour dans le Luberon

Après un peu plus de 7 heures de route, nous sommes arrivés hier dans le Luberon (et oui, on ne doit surtout pas dire Lubéron ici !). On passe ici 5 jours, à Robion, dans une très chouette maison d’hôtes, Fa Mille Maison Bleue.

Hier, donc, après notre installation, nous sommes partis faire un petit tour vers les premiers villages des alentours. Ici, c’est vieilles pierres magnifiques, sous un soleil de plomb, et de jolies petites routes en zig-zag.

Premier village, Maubec.

En partant de Robion, le second village que nous avons croisé est Oppède le Vieux. Assez escarpé, surmonté des ruines d’un ancien château du moyen-âge.

Nous sommes ensuite passés par Lacoste. Ce tout petit village désert, est surmonté de l’ancien château du Marquis de Sade. Il est maintenant la propriété de la Fondation Cardin, qui rachète petit à petit tout le village pour le transformer en galerie d’Art. Plus beaucoup d’habitants ici, l’ambiance est vraiment celle d’une ville fantôme !

On est ensuite passé devant Ménerbes, sans nous y arrêter… Juste une jolie petite vue bien dégagée du drone.

On a fait une petite pause dans le village de Bonnieux avec une jolie vue sur la vallée, avant d’aller faire un tout petit tour vers Lourmarin, juste pour voir la propriété de la famille V.K.

Bien crevés de cette longue journée, nous sommes retournés à la Maison Bleue prendre une bonne douche et finir la soirée avec un bon restaurant !

Demain, une belle et très chaude journée nous attend !

A demain !

Le Colorado Provençal et L’Isle-sur-la-Sorgue

Le Colorado Provençal et L’Isle-sur-la-Sorgue

Ce matin on s’est levés tôt pour partir avant le flot de touristes et la chaleur visiter le Colorado Provençal. C’est un ancien site industriel qui a été exploité pour ses ocres du XVIIème siècle à 1992, quand le dernier ocrier a pris sa retraite. L’endroit est flamboyant, magnifique et étonnant. Le site est finalement assez petit, et on a fait à l’intérieur une jolie randonnée d’un peu moins de deux heures. A 9 heures, il faisait déjà 32 degrés, mais la balade se fait pas mal à l’abri des arbres qui entourent le site.

On alterne entre les rouges, les jaunes et les blancs. Il reste encore sur le site des installations qui datent de son exploitation, et on peut y voir par endroits, de vieux rails, un petit aqueduc à l’eau bien fraîche, et d’anciennes conduites d’eau.

Les petits chemins sont agréables, et nos toutous ont suivis sans peine, malgré la chaleur !

Après cette belle balade, couverts de terre rouge et blanche, on a repris la voiture pour chercher un peu de fraicheur vers l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette jolie petite ville est la troisième capitale des antiquaires, après Londres et Saint-Ouen. Comme son nom l’indique, elle est installée sur la rivière Sorgue, qui prend sa source à quelques km de là dans le petit village de Fontaine en Vaucluse. La Sorgue se divise en de multiples canaux qui sillonnent la ville et y créent de multiples petites îles. L’endroit est très joli et très agréable.

On a fini la journée dans le joli petit village de Fontaine en Vaucluse.

Demain, journée caniculaire ! On va sans doute partir en balade vers Gordes…

A demain !

Gordes et les Gorges de Toulourenc

Gordes et les Gorges de Toulourenc

Journée caniculaire aujourd’hui… On a cherché un bon coin pour être avec les toutous un peu plus au frais, et pouvoir se tremper dans une eau pas trop froide !

On a commencé la journée par le village le plus réputé du Luberon, Gordes. C’est en effet très beau, très authentique, et très très cossu ! Tout est en pierre, et le village étant classé, les normes à respecter sont visiblement très restreintes, mais permettent au village de garder son aspect d’antan même avec des constructions plus récentes. On a fait le tour du village, et nous sommes descendus jusqu’au lavoir.

Côté pile ou côté face, la vue de Gordes avant d’y arriver est magnifique !

Pas très loin du village, l’abbaye Notre Dame de Sénanque, avec ses champs de lavande.

On a ensuite pris la route vers la région de Vaison-la-Romaine. En chemin, à la sortie du village de Mormoiron, on a fait une petite halte dans une ancienne carrière d’ocre perdue en pleine nature. Rien d’exceptionnel, mais bon j’ai fait une ou deux photos, pas de raison de ne pas vous en faire profiter ;-). Une belle vue sur le Mont Ventoux également.

A une douzaine de km de Vaison-la-Romaine, on est enfin arrivés aux Gorges de Toulourenc. Cette petite rivière forme la frontière entre la Drôme et le Vaucluse, au pied du Mont Ventoux. Elles feront bientôt partie du nouveau Parc Naturel Régional du Mont Ventoux. Une eau cristalline coule sur de jolis galets blancs. La température de l’eau est idéale, juste fraîche comme il faut. On y a passé une grande partie de l’après-midi, entre balade et baignade avec les chiens.

Par cette très chaude journée, le lieu était très chouette ! On y reviendra sans doute demain y passer un moment !

Au retour, on a juste fait une petite halte à Vaison-la-Romaine. Le pont romain qui enjambe l’Ouvèze est très haut, et il est difficile d’imaginer que lors des crues dramatiques de1992, l’eau passait par dessus !

Bien claqués par cette journée bien remplie, on a repris la route vers Robion.

A demain !

Les Cascades du Sautadet

Les Cascades du Sautadet

Aujourd’hui, on a changé de région, de département, et de massif, pour aller faire une baignade aux Cascades du Sautadet, à côté d’un des plus beaux villages de France, La Roque-sur-Cèze dans le Gard.

Un peu plus d’une heure de route, et on est arrivés !

Les Cascades du Sautadet sont une série de chute d’eau spectaculaires formées par la Cèze. La rivière bouillonnante s’engouffre dans des cavités creusés dans la roche calcaire, formant des trous d’eau, des marmites et des chaudrons. Son niveau s’abaisse de 15 mètres de haut sur quelques dizaines de mètres.

L’endroit avec la haute saison prend vite une allure de piscine municipale, mais en s’éloignant de quelques centaines de mètres, on arrive à trouver un coin pour se poser tranquillement… Je n’arriverai jamais à vraiment comprendre ce besoin qu’ont les gens de se poser les uns sur les autres, alors qu’il y a souvent de la place pour tout le monde en marchant quelques minutes de plus… Mais bon, tant mieux pour nous !

Le village est très joli et très escarpé.

Un peu à l’écart, après une quinzaine de minutes de marche, on arrive aux cascades. Elles sont très dangereuses, et donc très balisées ! Chaque année des personnes s’y noient !

Juste à la sortie des cascades, on trouve une sorte de plage où donc s’agglutinent les gens… On a marché un peu le long de la Cèze pour trouver notre petit coin tranquille et profiter de la fraicheur de l’eau ! Les chiens y ont trouvé aussi leur compte !

On voit même qu’ils ont davantage profité de la serviette et du farniente que nous !

On est repartis de là en milieu d’après-midi, et nous sommes rentrés à Robion. Ce soir, on va sortir manger dans un beau village, probablement à Ménerbes.

Demain, ce sera notre dernière journée ici. Le matin, direction les Ocres de Roussillon.

A demain !

Les Ocres de Roussillon, Ménerbes, la forêt des Cèdres

Les Ocres de Roussillon, Ménerbes, la forêt des Cèdres

Dernier jour dans le Luberon. On a pas mal crapahuté à pieds et en voiture aujourd’hui ! Ce matin, le ciel était chargé, et on a donc décalé nos balades à la fin de matinée pour profiter du soleil et du ciel bleu.

Hier soir, on a fait un tour à Ménerbes, qu’on avait juste vue en passant. Le village est très joli, et comme dans tous ces villages classés, ce sont vieilles pierres et petites ruelles…

On a également refait un tour à Fontaine de Vaucluse, pour voir le gouffre d’où sort la source de la Sorgue, assez mystérieusement… Au fond de la gorge, à quelques centaines de mètres du village, on trouve un gouffre rempli d’eau, à un niveau assez bas en été, mais qui peut être bien plus haut au printemps. La Sorgue jaillit d’une résurgence à quelques dizaines de mètres de là, comme si elle coulait depuis des km. Il a fallu plus d’un siècle d’exploration pour comprendre comment jaillit la Sorgue. Sa source est en effet la plus importante d’Europe et une des plus importantes au niveau mondial ! Il jaillit ici en moyenne 603 millions de m3 d’eau par an ! Le gouffre est en fait un immense entonnoir de plus de 300 mètres de profondeur, qui est alimenté par de nombreuses sources souterraines. Elles permettent à la Sorgue de jaillir directement en rivière avec un débit élevé.

Une bonne occasion pour les cockers de profiter d’une petite baignade rafraichissante, et d’un petit moment de répit !

On est ensuite partis vers le village de Cabrières-d’Avignon, pour faire une petite balade dans une forêt de cèdres. Ils ont été plantés là en 1881 pour reboiser quelques parcelles du Luberon. Entre les cèdres et les pins, ça sent très bon !

En fin de journée, on a filé vers Roussillon, terre des Ocres du même nom. Un petit parcours permet de se balader au milieu de ces anciennes carrières aux couleurs magnifiques ! Les ocres vont du jaune clair au violet en passant par toutes les gammes du rouge.

Le joli village de Roussillon est dans les mêmes teintes.

Demain, on quitte le Luberon pour notre nouvelle destination, Arles. De nouvelles balades en perspective !

A demain !

Arles

Arles

On a pris la route ce matin en direction de notre seconde étape, Arles. C’est une jolie petite ville du sud, célèbre pour ses ruines romaines et son histoire commune avec Van Gogh. Arles est traversée par le Rhône, et c’est ici que prend naissance son célèbre delta, la Camargue. Cette ville a plus de 2500 ans et elle était une capitale provinciale de la Rome antique. On y trouve de très nombreux monuments, un théâtre antique qui date du 1er siècle avant JC, des arènes, un cirque, … La Ville d’Arles bénéficie d’une double inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, pour le bien culturel « Arles, monuments romains et romans » et pour le bien culturel en série « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ». 

Elle a également une caractéristique étonnante : bien que ce soit une petite ville d’un peu plus de 52000 habitants, c’est, et de loin, la plus grande ville de la France métropolitaine ! Elle est grande comme 3 fois Marseille, 7 fois Paris ou 15 fois Bordeaux…

On reste ici une quinzaine de jours, et on a pas mal de balades à faire, entre la Camargue, le Pont du Gars, les Alpilles…

Une fois bien installés dans notre petite maison, on est partis faire un tour à pied pour voir le « pont Van Gogh ». Il est à environ 3 km de la maison, mais on a eu très chaud, et les chiens n’en pouvaient plus, et sur le retour, Sissi n’arrivait plus à suivre…

Le pont Van Gogh est célèbre grâce aux représentations qu’en a fait l’artiste. Il y avait à l’origine 11 ponts construits sur le canal par un ingénieur hollandais. Ces ponts rappelaient à Vincent sa patrie et c’est pour ça qu’il en a fait plusieurs peintures. Celui qui est encore présent n’est pas celui que l’artiste a peint, mais le seul survivant de la guerre. Tous les autres ont été détruits par les Allemands.

On a laissé les chiens à la maison, et on est allés faire un tour en ville. L’ambiance y est très sympa, et le centre historique est bien agréable. On trouve régulièrement des ruines de la Rome antique, et également des images qui nous rappellent qu’Arles est également une capitale mondiale de la photo !

On en a aussi profité pour faire la visite du théâtre et de l’amphithéâtre (arènes). En cette fin d’après-midi, il n’y avait pas grand monde.

L’amphithéâtre date du début du 1er siècle après JC, et était capable d’accueillir 21000 spectateurs !

Le théâtre est plus ancien, et date du 1er siècle, avant JC. Il a été construit sous le règne de l’Empereur Auguste, juste après la fondation de la colonie Romaine. Il est beaucoup moins bien conservé que l’amphithéâtre, mais il a gardé une partie de sa scène et de ses gradins. Comme l’amphithéâtre, il est toujours utilisé aujourd’hui. Pour se faire une idée, voici à quoi il devait ressembler.

Et voici ce qu’il en reste !

On ne sait pas encore ce qu’on va faire demain… La liste est longue !

A demain !

Le Pont du Gard

Le Pont du Gard

Bon, pour commencer, je vais être clair ! Si vous n’aimez pas les ponts, passez votre chemin (à la nage !), parce qu’ici, vous n’allez voir que ça, en de multiples prises de vues, d’angles, de distances différents… Voilà, c’est dit !

Le Pont du Gard est un ancien aqueduc Romain, construit au 1er siècle après JC, et c’est un morceau de l’aqueduc qui conduisait l’eau des Romains d’Uzès à Nîmes, sur 52 km. Il a été utilisé jusqu’au VIème siècle. Au Moyen-Age, les piles du pont ont été rabotées et échancrées pour qu’il puisse être utilisé comme pont. Un pont routier lui a ensuite été accolé en 1747.

C’est le plus haut pont-aqueduc Romain au monde, et il est bien entendu classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

On a ensuite passé l’après-midi à profiter de l’eau fraiche du Gardon qui passe en dessous.

En fin d’après-midi, on a fait une halte sur le retour, à Avignon. C’est une grande ville, pas très praticable en voiture. On n’y a fait qu’un petit tour, pour boire un coup et voir les principales curiosités, le pont où l’on danse, le Palais de Papes et les petites rues… En période de festival, cette ville doit être un enfer !

Demain, on ira en balade vers la Camargue et les Saintes-Maries-de-la-Mer !

A demain !

Les Saintes-Maries de la Mer et Aigues-Mortes

Les Saintes-Maries de la Mer et Aigues-Mortes

Petites balades aujourd’hui, dans les deux villes principales de la Camargue. Il fait très chaud, et il y a pas mal de monde… Les Saintes-Maries de la Mer est une petite ville balnéaire, construite autour de son église du XIIème siècle, fortifiée, et dont le clocher est un véritable donjon qui permettait de protéger les trésors religieux des invasions sarrasines. On y étaient à la mauvaise heure, l’église était fermée et je n’ai pas eu l’occasion de monter sur son toit plat, qui donne une belle vue sur la ville. Ici, tous les bâtiments sont plus bas que l’église, et en fait, il n’y a pratiquement aucun immeuble, que des maisons blanches ! On devrait y retourner dans quelques jours, et je ne manquerai pas ce joli point de vue…

Le stationnement ici est très difficile, et on a mis au moins 20 minutes à trouver de quoi nous garer. Il y a beaucoup de monde, et le port du masque était vraiment nécessaire !

Le nom de la ville vient d’une légende : son rivage accueillit, à l’aube de la chrétienté, Marie Jacobé, Marie Salomé et leur servante Sara, chrétiennes persécutées fuyant la Palestine sur une barque sans gouvernail.

La ville est aujourd’hui connue pour son pèlerinage Gitan qui a lieu tous les ans au moi de mai.

Roms, Manouches, Tsiganes et Gitans arrivent des quatre coins d’Europe et même d’autres continents pour vénérer leur Sainte, Sara la Noire. Ils s’installent dans les rues, sur les places, au bord de la mer. Pendant huit à dix jours, ils sont ici chez eux. Le pèlerinage est aussi l’occasion de retrouvailles et la plupart des enfants sont baptisés dans l’église des Saintes.

A la suite de la descente des châsses le 24 mai, la statue de Sara est portée par les gitans jusqu’à la mer pour symboliser l’attente et l’accueil des Saintes Maries par Sara, patronne des gitans. La procession revient alors à l’église dans la joie des acclamations, des instruments de musique et du carillon des cloches de l’église.

La statue de Sara se trouve dans la crypte de l’église, à droite de l’autel, revêtue de robes multicolores et de bijoux.

On est ensuite partis vers Aigues-Mortes. Les remparts d’Aigues-Mortes ont été construits par Saint-Louis. En effet, dès le début de son règne Louis IX souhaite se doter d’un débouché sur la Méditerranée ; c’est dans ce contexte qu’il fait construire le port d’Aigues-Mortes. De nombreuses croisades sont parties de ce port.

La ville fortifiée est très bien conservée, et ses remparts sont intacts. Là aussi, beaucoup de monde, mais on a pu faire une belle balade dans ses murs.

Les salines ne sont pas très loin, et on ira sans doute y faire un tour un peu plus tard !

On est rentrés en fin d’après-midi à la maison, profiter de la fraicheur du jardin, et reposer les papates des chiens (et les nôtres !).

A demain !

Le Moulin de Daudet et les Baux de Provence

Le Moulin de Daudet et les Baux de Provence

Cet après-midi on est partis en vadrouille vers les Baux de Provence. En chemin, on a fait un arrêt à Fontvieille, joli petit village qui abrite le Moulin Saint-Pierre, connu pour avoir apporté l’inspiration à Alphonse Daudet dans ses « Lettres de mon moulin », écrites en 1869. Il n’y a jamais vécu, mais venait y rédiger ses lettres.

On a ensuite rejoint un des plus beaux villages de France (encore un !), les Baux de Provence. Ce joli village ne compte plus que 22 habitants, et n’est plus qu’un lieu touristique ! Mais il est très joli, et bien perché sur un promontoire qui domine un très beau paysage provençal. En 1822, de la Bauxite est trouvée à proximité du village. Elle sera exploitée jusqu’à son épuisement à la fin du XXème siècle.

En 1642, le village est offert à la famille Grimaldi de Monaco, comme marquisat. Aujourd’hui encore, ces inutiles à couronne revendiquent le titre de Marquis des Baux…

En rentrant à Arles, on est tombés sur un vieil aqueduc Romain, du IIème siècle après JC. Il reliait Fontvieille à Arles, et servait à la fois à acheminer de l’eau, et à faire fonctionner des moulins.

Demain, on va rester sur Arles, faire un tour au marché le matin, et en ville l’après-midi !

A demain !

Samedi tranquille à Arles…

Samedi tranquille à Arles…

Pas grand chose à se mettre sous la dent aujourd’hui 😉

Ce matin, on a fait un tour au marché d’Arles. Il est très grands ! On est ensuite restés tranquillement à la maison, journée très chaude, et comme on est samedi, il y a plus de monde partout ! En fin d’après-midi nous sommes allés faire un tour en ville manger une très bonne glace !

Quelques photos également d’hier soir…

Demain, on va à la plage !

A demain !

Les toutous à la plage !

Les toutous à la plage !

Aujourd’hui dimanche, grosse chaleur, direction la plage ! Pas facile de trouver des plages autorisées aux chiens ici, mais au bout de celle des Saintes Maries de la Mer, c’est autorisé ! On y est donc partis ce matin, pour faire trempette dans une eau plutôt très bonne… Les chiens se sont baignés, et Pacco le sociable a vite trouvé des copains pour jouer, pendant que Sissi la timide restait collée à nous !

Ce soir on va aller manger en ville, demain, rien n’est encore décidé pour le programme !

A demain !

Saint-Rémy de Provence, Eygalières et des Romains

Saint-Rémy de Provence, Eygalières et des Romains

Belle balade aujourd’hui, au départ sous un ciel un peu voilé, mais quand même très chaud !

On est parti visiter Saint-Rémy de Provence, grosse bourgade des Alpilles, assez classe et très jolie ! On retrouve dans ce grand village des petites rues bien ombragées, parsemées de places un peu partout où on ressent bien la fraicheur relative qu’elle apportent. La ville a été un temps le terrain de jeu de Van Gogh, qui y est resté interné en maison de santé, et a peint une centaine de tableaux ici.

C’est aussi la ville de naissance de Nostradamus, le Madame Soleil du Moyen-Age, qui a permis, entre autres, à Paco Rabanne de prévoir la chute de la station Mir sur Paris, avec le succès que l’on connaît aujourd’hui… Ah ces visionnaires !

On a ensuite rejoint, juste à la sortie de la ville les ruines de la ville Romaine de Glanum, et le site « Les Antiques ».

Avant d’arriver à la cité, s’élèvent un arc et un mausolée, sur un site appelé Les Antiques. L’arc est un arc de triomphe similaire à ceux que l’on trouve à Carpentras ou à Orange. Le cénotaphe des Julii, appelé communément le mausolée (un cénotaphe ne contient pas de corps), qui se trouve à côté de l’arc de triomphe, exprime l’importance de la romanisation d’une partie de l’élite locale à l’époque Augustéenne. On peut y lire sur sa face nord l’inscription SEX.M.L.IVLIEI.C.F.PARENTIBVS.SVEIS qui se traduit par: Sextus, Marcus et Lucius Julius, fils de Caius, à leurs parents (ancêtres) de bonne grâce et à juste titre.

La cité antique de Glanus est dédiée au dieu gaulois Glanis. Elle a connu son apogée sous le règne d’Auguste, après avoir connu une période gauloise et une autre sous influence helléniste. La ville a été construite autour d’une source (sacrée) et à côté de la Via Domitia. La source à d’ailleurs joué un rôle important dans les cultes de la cité. Des vétérans des légions venaient y faire soigner leurs blessures. Agrippa lui-même vint y faire soigner sa jambe, et en remerciement fit construire un petit temple corinthien dédié à la bonne santé, dit Temple de Valetudo.

On a ensuite repris la route vers le petit village d’Eygalières. C’est un magnifique village perché sur un piton rocheux. Il a l’avantage d’avoir conservé toute son authenticité, et dans les petites ruelles qui montent, on ne trouve aucun commerce. Ils sont en bas, dans la partie la plus moderne du village, et restent très simples. On est loin des villages vedettes du Luberon, très jolis, mais parfois gâchés par les trop nombreuses boutiques à touristes !

Après avoir marché nos 10 km en plein cagnard, on a rejoint Arles et notre petite maison, où nous attendaient nos gentils toutous, qui ont ainsi eu le temps d’ouvrir le frigo et de finir la charcuterie qui restait, et un compte pomme-poire !

Demain, on prend vraisemblablement la direction de la Camargue et des salins !

A demain !

Marais salants

Marais salants

Petite journée… On est parti d’Arles vers 15 heures pour aller faire un tour du côté de Salins-de-Giraud, petite ville en bordure du Rhône et de la Camargue. On a aussi poussé jusqu’à la plage de Piemanson où nous allons aller bientôt pour un repérage des lieux 😉

Cette petite ville sans grand intérêt a été crée en 1856 pour pouvoir implanter à côté tout une industrie de récolte du sel, destiné à l’époque exclusivement à l’industrie, et à la fabrication de soude et de carbonate de sodium.

Les salines sont maintenant gérées par Les Salins du Midi, après avoir appartenu à Pechiney. C’est le sel La Baleine que vous trouvez sur vos tables.

La couleur rose des salines est bien entendu naturelle, et provient d’une algue microscopique, la dunalellia salena, qui produit une teinte variable en fonction de la salinité, qui peut aller du rose pâle au rouge soutenu. Des petites crevettes roses-orangées évoluent également dans ces eaux, les Artemias Salinas, et ce sont elles qui donnent leur belle couleur rose aux flamants (pas les belges, les autres…).

Sur l’autre rive du Rhône, on trouve la ville Port Saint-Louis, sans grand intérêt également, à part pour voir la Tour de Saint-Louis, qui n’a aucun rapport avec le roi qui lui donne son nom, puisqu’elle a été érigée en 1737 et financée par un impôt sur le sel…

On a rejoint la ville en prenant un bac.

En passant, quelques flamants (toujours pas les belges), pas roses, et quelques cygnes qui ont eu l’idée saugrenue de se trouver là !

Petite journée pas follement enivrante, mais on fera sans doute mieux demain ?

A demain !

Salon de Provence et les Cryptoportiques

Salon de Provence et les Cryptoportiques

On est partis en balade à Salon de Provence aujourd’hui. Le ciel était un peu couvert, et s’est dégagé petit à petit.

C’est une ville de taille moyenne qui a su garder un centre provençal. On est arrivé en plein marché, donc beaucoup de monde, et difficile de se promener tranquillement. La ville est surmontée d’un château fort. Après la maison de naissance de Nostradamus à Saint-Rémy de Provence, on a vu ici la maison où il a passé la plus grande partie de sa vie, et où il est mort (pas certain qu’il l’ait prévue cette là !).

Il y a une fontaine moussue ici, qui a fait le bonheur de nos toutous !

On a quitté la ville en début d’après-midi, pour retourner à Arles, et visiter un des sites antiques, les Cryptoportiques. Ce sont en fait des galeries souterraines, qui avaient le double usage de soutien des fondations du Forum Romain, et de servir de lieu de stockage, voire de commerce.

Ils comportent trois sections en U, chacune composée de deux galeries, ou nefs, de 8,5 mètres de large.

L’entrée des Cryptoportiques est dans la mairie d’Arles, qui présente dans son hall un magnifique plafond composé de plusieurs voutes…

On a terminé la journée par une visite du musée Arles Antique, qui regroupe les plus belles pièces de l’histoire de la ville. On peut par exemple y voir le célèbre buste de Jules César, qui a été trouvé dans le Rhône à Arles, et qui est le seul au monde découvert jusqu’à aujourd’hui, à dater de l’époque du célèbre Empereur Romain !

On peut également voir un chaland, trouvée lui aussi enseveli dans le lit du fleuve, qui permet de découvrir l’ingéniosité des bâtisseurs de l’époque ! Ces chalands permettaient de transporter des matériaux de construction sur le fleuve.

Et évidemment, toute une collection de pierres, bustes, amphores, mosaïques, bijoux…

Demain, on va vraisemblablement aller à la plage…

A demain !

Plage aux Saintes Maries de la Mer

Plage aux Saintes Maries de la Mer

Matinée très couverte, le ciel s’est dégagé au fur et à mesure de la journée. Temps couvert, mais très chaud !

Pas grand chose à partager aujourd’hui, mais comme le disait Blier dans le film du même nom, c’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule !

Donc, on est allés à la plage aux Saintes Maries de la Mer, et on a fait un petit stop avant, pour monter sur le toit de l’église et voir la jolie vue d’en haut !

Et la jolie vue d’en bas !

On a fini sur la plage, au grand bonheur des toutous !

Demain, on file vers Tarascon !

A demain !

Tarascon

Tarascon

Aujourd’hui, sauf un soleil et une chaleur étouffante, on est partis vers Tarascon, à une quinzaine de km d’Arles. C’est une joli petite ville très près d’Arles donc, mais très loin des zones touristiques ! Ici, il n’y a personne…

La zone est habitée depuis la préhistoire, et sa place au bord du Rhône y est sans aucun doute pour beaucoup. De l’eau, des plaines et des hauteurs, tout pour s’installer !

La ville de Tarascon tient son nom de la Tarasque, une bête légendaire, qui aurait été terrassée au début de notre ère par Marthe de Béthanie, venue de Judée. Faut reconnaître que la bête n’avait pas un physique très engageant !

Le principal monument de la ville est son château fort, qui est un de ceux les mieux conservés de France. Sa construction a été achevée en 1449, et il est du même modèle que la Bastille. Comme elle, il a été utilisé comme prison dès le XVIème siècle, et cette activité hôtelière un peu particulière s’est arrêtée en 1919. Il est très beau et très massif.

Le centre historique est fait de petites ruelles, désertes à cette heure et avec cette chaleur ! Il était autrefois ceint de murailles, qui ont été détruites au fur et à mesure de leur perte d’intérêt défensif…

Les toutous ont eu très chaud, et à l’occasion d’une rasade de flotte offerte par un habitant qui a eu la gentille idée de laisser à la disposition des canidés une bassine d’eau fraîche, notre Pacco a pensé qu’il était possible de se rafraichir en entier, et a donc entrepris de se baigner dedans ! A la manière de la blague de Coluche sur le clafoutis, il a mis les pattes dedans les unes après les autres, puis a tenté d’y poser son postérieur et son ventre 🙂

On est certains qu’il sont tous les deux pressés que ces vacances se terminent et qu’on retourne au boulot !

Demain matin, on va au marché d’Arles, et on partira ensuite dans l’après-midi vers Miramas-le-Vieux sur les conseils de notre chère petite Paloma (qu’on embrasse bien fort !).

A demain !

Miramas-le-Vieux

Miramas-le-Vieux

Petite sortie sous un bon 35 degrés, pour aller visiter le petit village de Miramas-le-Vieux. Perché entre les Alpilles et l’étang de Berre, c’est un très joli village classé, où l’on retrouve tout le charme de la Provence, vielles pierres et petites ruelles ombragées…

On a fini l’après-midi en mangeant une excellente glace chez le glacier Le Quillé !

Demain matin on repart vers les Saintes-Maries-de-la-Mer, pour faire une petite balade en bateau sur le Petit Rhône…

A demain !

Balade sur le petit Rhône

Balade sur le petit Rhône

En partant des Saintes-Maries-de-la-Mer, nous avons pris un bateau ce matin pour une petite croisière sur le petit Rhône. On l’a déjà évoqué, le Rhône se sépare en deux à Arles, et le delta de la Camargue se forme entre ces deux bras.

La balade était sympa, et surtout l’occasion de voir des taureaux et des chevaux camarguais !

Sur le bord du petit Rhône, on voit quelques habitations, appelées cabanons. Certains y pratiquent encore la pêche traditionnelle, avec un grand filet qu’ils laissent dans l’eau et remontent rapidement pour y piéger des poissons. Le repas du midi est simple à trouver pour ceux qui mangent ce genre de bestioles !

Des manades (élevages de taureaux et chevaux camarguais) sont disséminés un peu partout en Camargue. A l’approche d’une d’elle, on a pu assister à une petite démonstration d’un gardian avec ses bêtes.

Les taureaux ne sont jamais mis à mort en Camargue. Ils participent à des joutes au cours desquelles les gardians doivent attraper des rubans fixés sur eux. Ils vivent le reste de leur vie dans les pâturages camarguais.

La végétation n’est pas très nourrissante, et ils doivent compter 3 hectares par taureaux !

Le cas des chevaux camarguais est encore plus étonnant : ils naissent gris, puis deviennent marron clair, et ne sont finalement blancs qu’une fois atteint l’âge de 6 ans environ !

On a continué la balade jusqu’à notre retour aux Saintes-Maries-de-la-Mer, l’occasion d’y refaire un petit tour !

On est ensuite repartis vers Arles, et nous sommes ressortis en fin d’après-midi, pour une petite visite du Cloître Saint-Trophime.

Il date des XIIème et XIVème siècle, et les quatre galeries n’ont pas été construites sur la même période. Ce qui aboutit à avoir deux galeries de style gothique, et deux autres de style roman ! Comme la plupart des bâtiments antiques d’Arles, il est classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

En retournant vers la voiture, nous sommes tombés sur un grands bâtiment, doté d’une très agréable cour intérieur arborée et rafraichissante, à côté d’une petite place.

Demain, c’est notre dernier jour à Arles, et nous allons aller faire un dernier tour à la plage avec les toutous !

A demain !

Dernier jour à la mer !

Dernier jour à la mer !

On quitte Arles demain matin, et après un arrêt à Lyon, on regagne notre maison mercredi !

On a passé notre dernier moment dans la région à la plage, au grand plaisir des toutous (surtout Pacco !). Le dernier bain de l’année, c’est toujours quelque chose…

Arles est une petite ville très sympa, avec ses ruines romaines, ses petites rues piétonnes… On y passé deux semaines, et on a beaucoup roulé, pour visiter la région et y voir ce qui nous semblait le plus intéressant… Pour nous, mission accomplie, on a vu plein de belles choses !

A demain à Lyon !

Un petit tour à Lyon

Un petit tour à Lyon

On est arrivés à Lyon vers midi, et on est partis en balade vers le vieux Lyon, et le quartier de la Croix Rousse… Il faisait chaud, malgré un ciel un peu nuageux. La vieille ville est très jolie, avec ses anciennes ruelles, mais ça grimpe dur ! Notre hôtel est juste à côté de la place Belcourt, qui est la plus grande place d’Europe ! La statue de Louis XIV y trône fièrement ! Sur les hauteurs, on voit la basilique de Fourvière, et à ses côté la Tour Métallique de Fourvière. Elle a été achevée en 1894 et culmine à 86 mètres. Malgré son faux air de troisième étage de la Tour Eiffel, elle n’a aucun rapport avec elle… Elle est maintenant une tour de télécommunications, et on ne peut plus monter à son sommet.

On traverse la Saône, et on rejoint le quartier de Saint-Jean, appelé le Vieux Lyon. Petites ruelles, et bouchons (restaurant typique Lyonnais) un peu partout !

On remonte vers le nord, et on retraverse la Saône, pour gravir les collines du quartier de la Croix Rousse.

La fresque des Lyonnais a été peinte en 1994 sur la façade d’un immeuble, et représente 24 personnages historiques et 6 personnages contemporains (source Wikipédia).

Les personnages historiques

Les personnages contemporains

Le quartier de la Croix Rousse est un des plus anciens de Lyon, et ses habitants le considèrent un peu comme un village. On est montés jusqu’en haut, au Gros Caillou, pour avoir une vue de la ville.

A mi-chemin de l’ascension, l’amphithéâtre des 3 Gaules, qui date du début de notre ère.

En redescendant pour rejoindre la place Belcourt, on est passés devant la mairie et ses fontaines qui ont permis à Pacco et Sissi de se rafraichir ! Nous on a préféré manger une bonne glace au café des Négociants, qui date de 1876 !

On est ressortis le soir pour manger dans le vieux Lyon.

Une des particularités du vieux Lyon et de la Croix Rousse, sont les Traboules. Ce sont des petits passages secrets, qui permettent de passer d’une rue à une autre en traversant des halls d’immeubles. Ils ont été très utiles pendant la dernière guerre aux résistants…

Pour les amoureux de Batman, et sans doute des meilleurs films du super héro, ceux réalisés par Tim Burton, on peut voir, dans un minuscule musée du Cinéma dans le vieux Lyon, le costume original de Dany DeVito, alias le Pingouin !

Nous rentrons chez nous demain ! C’est le dernier billet de ce Carnet de Voyage. On espère qu’il vous a plu, et qu’il vous a donné envie de voyager ! On a passé 3 semaines sympas, avec un temps magnifique, et dans des coins très jolis !

Le prochain Carnet est encore incertain, tout comme l’est la situation sanitaire de notre pauvre petite planète… On a prévu de partir dans l’ouest Américain à Noël voir notre fille adorée… Vous êtes tous priés de croiser les doigts pour nous (et pour la planète !).

Merci de nous avoir lu !

A bientôt !