Un road-trip au Yucatán !

Un road-trip au Yucatán !

Une fois le voyage terminé, pour que la lecture de ce blog soit plus compréhensible, les articles ont été remis dans l’ordre chronologique.

Un petit voyage au Mexique ? Cet été, vivez avec nous une belle balade sur la péninsule du Yucatán !

Le départ, c’est dans une dizaine de jours ! Nous on est presque prêts !

Et vous ?

Un peu de matériel…

Un peu de matériel…

Plus que quelques jours avant le grand départ ! Le bon moment pour vérifier le matériel de prise de vue !

Dans l’ordre, du plus petit au plus gros !

Un Nikon AW130, étanche à 30mètres, et relativement antichoc, pour les photos sous-marines… Une belle bouée jaune bien discrète lui tient compagnie, pour ne pas le perdre au fond de la mer des Caraïbes !

Un Sony DSC-HX90V, pour son gros zoom optique 30x, et sa toute petite taille…

La pièce maîtresse ! Un Sony RX10 Mark I, capteur 1 pouce, optique 24-200mm f/2,8… Si on n’a pas de belles photos avec ça ???

Un petit drone DJI Spark, qui devrait me permettre de prendre un peu de hauteur au dessus de la jungle du Yucatàn !

Premières photos, premier article, dès lundi ! On a hâte…

A bientôt…

une journée dans l’avion jusqu’à Cancun (et Bubba…)

une journée dans l’avion jusqu’à Cancun (et Bubba…)

Pas grand chose à dire pour ce premier article en terre Maya. On a passé la plus grande partie de la journée dans les avions, un peu plus de 7 heures jusqu’à Montréal, puis 4h30 jusqu’à Cancun. Ajoutez à cela une bonne heure d’attente pour récupérer notre voiture chez le loueur (une belle Polo rouge toute neuve !), et la journée est bouclée !

Il fait un peu moins de 35 degrés, mais la chaleur n’est pas aussi étouffante qu’en Asie. Le bord de mer apporte un petit air qui fait du bien 🙂

On a déposé nos affaires à l’hôtel, et on est sortis manger et chercher un bureau de change pour nos Pesos !

La ville est très grande et très touristique… Autant dire qu’on ne va pas s’y attarder ! On a trouvé un restaurant Bubba Gump, et pour nous rappeler de bons souvenirs de New-York, on s’y est arrêtés pour manger.

Il fait nuit vers 19h30, et la vue de la lagune n’est plus au top !

Aussi bon qu’à New-York, dans un cadre sympa ! On a mangé au bord de la lagune en terrasse.

La faune locale n’est pas toujours très engageante !

Nous repartons demain vers l’île d’Holbox, à environ 150 km de Cancun !

A demain !

L’île d’Holbox

L’île d’Holbox

Aujourd’hui nous avons pris la route de Cancun à Chiquila, petit port sans grand intérêt, mais point de départ des ferry pour l’île d’Holbox. Le terme d’île est d’ailleurs un peu usurpé, car Holbox est rattachée au continent à l’est par une zone de marécage et de mangrove. Elle forme une lagune d’eau douce très préservée ou batifolent entre autres bestioles agréables quelques crocodiles !

Mais côté mer, c’est le paradis ! Sur Holbox, pas de voitures, mais juste des golfettes qui circulent sur des routes en terre.

La longue plage qui longe toute la côte nord devient l’une des plus prisée du Yucatán, et les hôtels commencent à pousser comme des champignons. Le côté écologique est très présent ici, et les habitants ont bien compris l’intérêt de respecter leur environnement ! A tel point qu’il n’y a pratiquement pas de connexion internet ici, et que le wifi de l’hôtel ne marche que très faiblement et par intermittence… Les article du jour ici vont être décalés !


Une fois installés dans notre hôtel, le très joli Para Ti, nous avons loué une de ces golfettes, et nous sommes partis explorer les chemins qui conduisent vers la pointe ouest de l’île, Punta Coco. Là, c’est sable blanc, mer verte, et une température de l’eau qui doit allègrement dépasser les 35 degré ! Il fait plus chaud dans l’eau que dans l’air, et seule une petite brise marine permet de nous rafraichir !

Une petite vue d’en haut…

Une des particularité du village d’Holbox, ce sont aussi les maisons peintes de fresques colorées. La traditions perdure difficilement, mais il en existe encore beaucoup. Certaines sont très célèbres et connues dans le monde entier.
Nous avons passé une belle journée ici, et profité de notre premier bain dans la mer des Caraïbes !

Un petit raton laveur nous a rendu visite…

Demain, grande balade en mer à la découverte des requins-baleines, les plus grands poissons du monde, qui viennent au large d’Holbox tous les ans à cette période manger dans ces eaux riches en plancton et se reproduire…

A demain !

Plongée avec les requins-baleines

Plongée avec les requins-baleines

Très belle journée aujourd’hui ! Nous sommes partis tôt, réveil à 6 heures, pour partir en mer à la rencontre du plus grand des poissons, le requin-baleine. Ils mesurent de 10 à 15 mètres, et ne se nourrissent que de plancton. Aucun danger pour nous, sauf si on en vient à les toucher ! Leur peau est si rugueuse qu’elle peut nous couper au simple frottement.

Nous avons donc quitté Holbox au petit matin, sous un soleil radieux, et déjà 34 degrés.


Après plus de 2h30 de mer, nous sommes enfin arrivés sur la zone où ils se nourrissent et se reproduisent. Ils viennent ici chaque année, entre juin et septembre, mais ne sont pas toujours au même endroit. Certaines années, ils sont plus près d’Holbox, mais cette fois, ils sont assez loin en mer, très au large de la côte.

Les (très) nombreux bateaux qui sont là réussissent l’exploit de ne pas trop se gêner. Il faut dire que cette fois, il y a au moins une centaine de requins-baleines sur la zone, de quoi satisfaire tout le monde ! Il y a deux jours, avant notre arrivée ici, le temps était très agité, et il n’y avait que 5 requins sur la zone !
Les règles sont simples et claires : deux personnes à la fois dans l’eau avec un moniteur, seulement quelques minutes à la fois, et donc aucun contact ! La règlementation est pour une fois bien faite, et sert à éviter de trop perturber cet animal géant.

Nous avons fait 3 plongées, à chaque fois avec un ou plusieurs requins. En fait, le bateau nous place face à l’un d’entre eux, et nous plongeons alors qu’il se dirige vers nous. C’est la seule façon de pouvoir vraiment les voir, tant leur vitesse peut être grande ! D’un coup de queue ils s’éloignent et nous quittent… Une fois dans l’eau, il faut donc penser à s’écarter un peu de l’animal, tout en le suivant du mieux que l’on peut. Pas facile, mais l’expérience vaut le détour !

Il y avait également quelques raies manta gigantesques, mais nous n’avons pas pu plonger à leurs côtés. Elles mesurent jusqu’à 4 mètres d’envergure, et si elle sont inoffensives, elles possèdent quand même un aiguillon mortel sur leur queue.

Juste quand nous partions, deux dauphins sont passés sous le bateau avant de plonger dans les profondeurs.

Après cette magnifique rencontre, nous sommes repartis en mer, vers une zone de snorkeling et de détente. L’occasion de voir quelques beaux poissons.


La dernière étape nous a conduit vers la réserve de Yum Balam, près de Holbox. C’est une mangrove très protégée, qui abrite des centaines d’oiseaux, de poissons, des jaguars et des lamantins. Notre halte s’est restreinte à la seule zone autorisée, pour admirer ce paysage surprenant, et voir quelques flamands roses et de nombreux pélicans.

Nous sommes ensuite rentrés à Holbox en fin d’après-midi, pour retrouver le calme de notre piscine !

C’était une de ces journées qui comptent…

Demain, nous partons en exploration vers l’est de l’île et une zone également très protégée.

A demain !

Un tour de l’île (et des plages) en golfette

Un tour de l’île (et des plages) en golfette

Aujourd’hui c’est notre dernier jour dans ce petit paradis de la mer des Caraïbes, l’île d’Holbox. Nous avons loué une golfette très tôt, et nous sommes partis en direction de la côte est de l’île, vers la partie de la réserve marine qui est la plus proche du village. Les rues du village sont très calmes à cette heure là. L’occasion aussi de découvrir quelques nouvelles peintures.

Au bout d’un long chemin de sable, on doit laisser la golfette et continuer à pied, dans une zone mi sableuse, mi marécageuse. Le paysage est magnifique, et il n’y a personne ! L’avantage en tout lieu d’être matinal ! Ici, entre autres, on trouve des flamands roses, et ils sont un peu le but de cette balade.

 

Un très long banc de sable, plus ou moins profond en fonction des marées, longe la côte, et c’est ici que les flamands roses viennent manger.

 

Nous avons fini par traverser le bras de mer peu profond qui nous sépare pour nous rapprocher des oiseaux.

 

Après cette belle promenade, nous sommes retournés vers la plage pour profiter un peu du soleil et de cette mer si chaude ! Là encore, on n’est pas gênés par le monde…

On est ensuite reparti vers Punta Coco qui nous avait tant plue le premier jour.

Isla Chica, un peu plus loin que Punta Coco.

Au retour, on a fait quelques pauses, à chaque fois qu’un hamac ou un transat nous faisait un peu de l’œil !

On a fini la journée en assistant au coucher du soleil sur la mer des Caraïbes, vu de la plage d’Holbox.

Demain, nous partons pour Valladolid, avec plein de trucs à faire et à voir. Un solide programme pour 3 jours !
A demain !

De Holbox à Valladolid

De Holbox à Valladolid

En transit aujourd’hui. Nous avons quitté la merveilleuse île d’Holbox, et nous avons pris la route pour Valladolid. Environ deux heures de trajet, pour 170 km. Nous quittons également la région du Quintana Roo pour entrer dans le Yucatan.

Un petit souvenir des Flamands roses, avec une vidéo que je n’ai pas pu mettre en ligne hier, la connexion à Holbox était vraiment trop mauvaise…

Valladolid est une petite ville coloniale, fondée au XVème siècle par les espagnols, sur les ruines d’une cité Maya. Elle a la particularité d’avoir un cénote en plein centre ville. C’est le cénote Zaci.

La ville est colorée et les bâtiments sont tous bas. Le centre ville gravite autour du Parque Francisco Canton Rosado et les rues autour sont très commerçantes.

La plus grande église de Valladolid, San Bernardino de Siena, fait partie des premières églises bâties par les Franciscains dès 1552. Belle sur le plan architectural, l’intérieur est pourtant dénudé et austère.

Autre style, et aussi ancienne, l’église de Canderella.

 

Les rues sont animées, et les bâtiments colorés rendent la balade agréable sous 39 degrés !

Demain, on se lève très tôt, à 5 heures, et nous partons vers la côte au nord de Valladolid, pour une excursion dans la réserve naturelle et la lagune de Rio Lagartos.

A demain !

 

De Rio Lagarto à Ek Balam et X’Canche

De Rio Lagarto à Ek Balam et X’Canche

Grosse journée aujourd’hui ! Nous avons quitté l’hôtel à 5h30 pour nous rendre à Rio Lagartos, sur la côte au nord de Valladolid, à environ 130 km.

Rio Lagartos est un petit port au bord d’une immense lagune hypersaline, séparée de la mer par une mangrove de plus de 65 k de long. Elle constitue une zone protégée favorable à l’alimentation et à la reproductions de plus de 300 espèces d’oiseaux, de crocodiles, de reptiles et abrite une colonie de plus de 40 000 flamands roses.

Nous avons retrouvé notre capitaine, et nous sommes partis pour une balade de 3 heures sur la lagune à la découverte des animaux.

Une limule, animal préhistorique, sans aucun danger !

Un crocodile est venu nous faire un petit  coucou !

Beaucoup de pélicans, de hérons (blancs, bleus, cendrés et tigrés), des frégates, de cormorans…

Un héron tigré dans son nid.

Un bébé crocodile sur une branche. Ils évitent l’eau pour ne pas se faire manger par leurs congénères…

Et évidemment, les flamands roses !

 

La lagune est exploitée pour son sel, et sa concentration rend certains bassins roses. Ils sont très riches en crevettes, que mangent les flamands, donc roses !

Et les crevettes qu’ils mangent sont minuscules ! Elles en avalent plus de 3000 par jour, mais même là, ça ne fait pas lourd !

Et oui, c’est bien le petit truc rose dans la main !

De retour au port, nous avons pris un bon petit déjeuner en compagnie de colibris. Ce petit oiseau mesure moins de 3 cm, et vole comme un insecte ! Ils se nourrissent de nectar de fleurs et de sucre !

 

Nous sommes ensuite repartis vers Valladolid, avec quelques arrêts en chemin.

Nous avons visité le site Maya de Ek Balam, qui veut dire Cité du Jaguar Noir. C’est un site très restauré, qui date environ du 10ème siècle, et n’a été fouillé que depuis les années 1990. Des façades en stuc très rares ont été découvertes ici, et sont en cours de restauration.

Les façades en stuc. La couleur blanche choque un peu, mais c’est la couleur d’origine. Les façades en stuc n’étaient pas peintes, et cette partie du palais s’appelait la maison blanche du savoir.

 

Nous sommes montés au sommet, la vue est magnifique, sur la jungle et le site d’Ek Balam. La montée (et la descente !) est vertigineuse !

A 2 m du site, se trouve un cenote dans lequel nous sommes allés chercher un peu de fraicheur !

Le cenote est un des éléments caractéristiques de la péninsule du Yucatán (Mexique). Cette formation géologique en forme de puits naturel ou de grotte abonde dans la région du Yucatan, qui en compterait plus de 10 000 ! Sa forme, sa profondeur, sa beauté aussi, varient énormément d’un cenote à un autre. Ancien lieu rituel maya, il est à ce jour plus fréquemment un lieu de détente familial ou touristique. Certains cenotes (voir tous ?) communiquent entre eux par des grottes souterraines. Ils ont été utilisés par les Mayas et leurs successeurs comme réservoir d’eau, ce qui explique que les villes du Yucatán sont souvent construites à proximité d’un ou plusieurs, comme Valladolid par exemple.

Le premier que nous avons vu aujourd’hui s’appelle X’Canche. Son eau est très fraiche et relaxante sous les 39 degrés habituels dans le coin.

La vidéo pas très stable est prise quand j’étais dans l’eau, mon téléphone à bout de bras ! Il est étanche, mais quand même…

Le deuxième que nous avons visité s’appelle Kikil, et est beaucoup moins touristique.

Ce soir, c’est balade en ville, et demain, nous partons visiter un des principaux sites Mayas, Chichen Itza.

A demain !

Chichen Itza et le cenote Oxmal

Chichen Itza et le cenote Oxmal

Encore une très belle journée ici, et une fois passées les brumes matinales, le soleil a commencé à chauffer fort !

Nous sommes partis au petit matin visiter un des principaux sites Mayas du Yucatan, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et une des 7 merveilles du monde moderne.

Situé à une quarantaine de km de Valladolid, la cité antique de Chichen Itza (qui veut dire « dans la bouche du puits des Itzas ») occupait jadis une surface de 25 km2. Seuls 300 ha sont aujourd’hui explorés, mais les archéologues ignorent encore, plus d’un siècle après sa découverte, les origines exactes de cette ville antique.

Le fait est qu’on trouve sur le site deux types d’architectures et de cultures radicalement différents, qui datent d’époques et d’origines ethniques distinctes. Ce que l’on sait, c’est que la cité a été peuplée par des Mayas, des Itzas, et peut être des Toltèques, mais on ignore si il s’est agit de cohabitations ou de conquêtes. Les Toltèques viennent de plus de 1500 km au nord, près de Mexico, et les Itzas du sud du Yucatán, de la région de Campeche où nous allons aller dans quelques jours.

Le site est donc divisé en deux grandes zones, la plus ancienne, appelée zone Maya Puuc qui date de l’époque 600-950, et la plus récente, la zone Maya Toltèque qui date de 950. La cité a été abandonnée aux environs de 1250, sans savoir pourquoi. La naissance de la cité de Mayapan, où nous irons bientôt, semble être la raison de cet abandon… La cité de Chichen Itza a ceci dit été utilisée comme lieu de pèlerinage et de sacrifice jusqu’à l’arrivée des espagnols au milieu du XVIème . Les conquérants espagnols ont assisté à des sacrifices humains sur la grande pyramide, appelée le Castillo.

Nous sommes arrivés à l’ouverture à 8 heures avec un ciel encore brumeux, pour profiter d’un site encore presque vide. Le dimanche est gratuit pour les Mexicains, et au fil de la matinée, le site s’est considérablement rempli, et quand nous sommes partis vers 11 heures la foule était déjà très importante…

La zone Maya Toltèque

 

La pyramide de Kukulcan, appelée El Castillo est la silhouette emblématique de Chichen Itza. Ses proportions sont parfaites mais toutes ses faces ne sont pas totalement restaurées.

Cet édifice est un calendrier Maya en lui-même : chaque escalier compte 91 marches, plus une commune : 4×91+1=365 jours. 52 panneaux plats ornent les faces de la pyramide, représentent un cycle Maya complet de 52 ans. Pour finir l’orientation du Monument permet deux fois par an, au solstice d’été et d’hiver, au serpent à plume, Kukulcan, ou Quetzalcoatl en Maya de sortir de son temple. Au moment de ces deux évènements astronomiques, l’ombre de la pyramide dessine le long des escaliers principaux la forme du corps du serpent à plume au dessus de la tête en pierre…

Le terrain du jeu de balle est le plus grand de la région d’Amérique centrale. Les hauts murs verticaux portent encore les anneaux dans lesquels devait passer la balle de caoutchouc. Le site a une acoustique exceptionnelle, et on peut entendre quelqu’un parler d’un bout à l’autre du terrain. Les perdants étant souvent sacrifiés à l’issue des jeux, on peut imaginer l’ambiance sur le terrain, où s’affrontaient des équipe de 90 joueurs ! Les joueurs ne touchaient la balle qu’avec les cuisses et les hanches ! Il était interdit de la toucher avec les mains, les pieds ou la tête ! Les anneaux sont à une dizaine de mètres de hauteur, le tir au but devait être précis !

De nombreux bas reliefs ornent les murs, et sur certains, on peut encore apercevoir les peintures d’origines. Tout ici était très bariolé.

Le bas relief du murs des cranes : c’est sur cet autel qu’étaient exposés les cranes des ennemis vaincus, décapités et offerts en sacrifice.

Le temple des guerriers, et les mille colonnes.

Un peu plus loin, face à la pyramide, se trouve le plus grand cenote du site, qui en compte au moins cinq. C’est sans doute leur présence qui a justifié l’installation des Mayas. Ici, sans ces cenotes, il n’y a pas d’eau, il n’y a aucune source.

Zone Maya Puuc

C’est donc la plus ancienne du site.

La tombe du grand prêtre, appelée aussi ossuaire. Les archéologues y ont trouvé des pierres précieuses, et de nombreux ossements humains, qui lui ont donné son nom (ses noms !).

Ces charmantes bestioles grouillent ici.

L’observatoire, appelé El Caracol (l’escargot), en raison d’un escalier en colimaçon qui permet de monter à l’étage supérieur.

Si les 4 entrées sont alignées sur les points cardinaux, les fenêtres de l’étage supérieur sont alignées de manière à observer les phénomènes astronomiques, comme les solstices et les levers de la lune ou de Vénus, pour laquelle les mayas vouaient un véritable culte. La fenêtre principale au-dessus de l’entrée se trouve dans l’axe exact où se couche le soleil le 13 août, jour anniversaire de la fondation du 4ème monde, celui qui devait s’achever en août 2012, avec entre autres pour les gogos de l’époque, la chute de la station Mir sur la tête de Paco Rabane !

L’édifice des Nonnes, qui a été très endommagé par les premiers explorateurs qui dégageaient les bâtiments de la végétation à la dynamite, et garde un trou béant sur sa façade. Il tient son nom des nombreuses petites chambres qui le constituent.

De nombreux bâtiments autour, ornés là aussi de magnifiques gravures et bas relief.

La visite terminée, nous avons quitté ce site magnifique, et nous avons repris la route vers Valladolid. Tout près de la ville dans l’hacienda San Lorenzo, se trouve un des plus beaux cenotes du Yucatán ! Le cenote Oxmal a été creusé ici par une météorite ! L’eau a une profondeur de 45 mètres, et il mesure 30 mètres de large. Son eau d’une couleur bleue assez irréelle est cristalline, et fraiche ! Un vrai bonheur de s’y baigner !

On y descend par un escalier taillé juste à côté.

De grandes racines tombent du plafond jusque dans l’eau. C’est magnifique !

La dernière vidéo est prise de l’eau… Le lieu et l’atmosphère étaient magiques !

Demain nous quittons Valladolid pour Merida, et nous ferons une pause en chemin à Izamal, la ville jaune !

A demain !

Izamal, la ville jaune

Izamal, la ville jaune

Transfert aujourd’hui entre Valladolid et Merida, avec quelques haltes, et notamment une visite d’Izamal, la ville jaune.

Cette ville tourne autour de son immense couvent, le plus grand du Mexique, le Convento San Antonio de Padua, tout de jaune vêtu. Sur 4 ou 5 blocs de rue autour, les maisons sont également toutes jaunes. Elles sont pour l’essentiel d’origine coloniale, et certaines revêtent encore des décorations Mayas.

On peut voir que seul la face la plus visible du couvent est jaune… Les reste est en pierre. Elle viennent des pyramides Mayas de la ville qui ont été allègrement pillées.

Une petite balade en calèche, sous 40 degrés nous a permis de faire un tour de la ville.

Les façades avec des petites pierres incrustées sont Mayas.

Nota Bene : le rayon peinture jaune du Castorama local est vide…

Il y a cinq pyramides dans la ville d’Izamal. Celle de Kinich Kak Mo (le perroquet de feu au visage solaire) est la plus grande. elle était dédiée au culte du soleil et culmine à 35 m de haut. Elle est très abîmée, mais il est encore possible de se rendre compte de son architecture passée. Une petite ascension pour voir la ville d’en haut c’est bien… Quelques vues en plus avec le drone, c’est mieux 😉

Tout en haut, un grand plateau, et une partie du sommet de la pyramide. Elle était à l’origine beaucoup plus haute.

 

De là haut, la vue est bien dégagée sur le couvent.

Deux petites vidéos…

Nous sommes montés sur une seconde pyramide, Izatamul, moins haute, et moins bien conservée…

Du sommet, on aperçoit Kinich Kak Mo.

Nous avons ensuite repris la route, et nous avons fait un autre arrêt dans le petit village de Tixkokob, la capitale Mexicaine du Hamacs traditionnel. C’est ici que sont tissés les plus beaux hamacs, à la main, de manière traditionnelle. Nous avons été accueillis par Juan de Dios Pool, qui nous a fait une petite démonstration de tissage. Ils sont en nylon, en coton, ou en cisal, une fibre naturelle, qui sert également à la fabrication des vrais chapeaux Panamas. On en a acheté un magnifique, qui prendra sa place dans le jardin au retour…

Nous sommes ensuite repartis pour Merida, nous poser dans notre charmant hôtel, le Luz en Yucatan.

Demain, nous continuons nos explorations !

A demain !

Mayapan, Hacienda et Cenotes

Mayapan, Hacienda et Cenotes

Encore une grosse journée ! En même temps, plus le temps passe moins on part en vacances, et plus on part en voyage… La distinction est subtile mais vue les journées qu’on fait, on « pause » de moins en moins ! On a d’ailleurs dépassé les 1100 km depuis notre arrivée ici, il y a juste une semaine.

Le grand bonheur du jour, c’est la visite d’un site Maya, celui qu’on a évoqué lors de la visite de Chichen Itza, la cité Maya de Mayapan.

Mayapan (le drapeau des Mayas) a été la dernière grande capitale des Mayas au Yucatan. Sa construction a débuté vers 1220, à l’époque où elle a succédé comme centre du pouvoir à Chichen Itza.

La cité n’a tenu que 220 ans, et est tombée, victime de rébellions malgré sa muraille et ses cenotes qui lui permettaient de tenir un siège. En 1440 elle est détruite et pillée et sa lignée dirigeante est massacrée.

Arrivés tôt, comme d’habitude, on a découvert un endroit magnifique et serein, dans un écrin de verdure, et surtout, sans aucun autre touriste que nous ! Là, c’est magique !

Après l’entrée sur le site, on découvre plusieurs bâtiments, une petite pyramide, et le temple des niches sur sa gauche.

Le temple des niches.

Comme Chichen Itza, un Castillo, la pyramide de Kukulcan domine le site. Elle est un peu moins élevée que sa grande sœur de 18 m, mais reprend toutes ses caractéristiques architecturales.

Le temple des sacrifices est une petite reproduction du Caracol de Chichen Itza.

La vue du haut de la grande pyramide permet d’embrasser tout le site.

D’autres bâtiments sont présents, ainsi que quelques restes de fresques. Sur certaines, on peut voir les traces des pilleurs qui ont enlevé les têtes!

Nous avons quitté ce site magnifique, et nous avons repris la route vers l’Hacienda Sotuta de Peon, à une trentaine de km de là.

Dernière en son genre sur la péninsule du Yucatan, cette hacienda perpétue la culture et la transformation du Sisal à l’ancienne. C’est avec cette fibre naturelle, tirée d’une agave, que sont fabriqués entre autres les plus beaux chapeaux Panama du monde.

Cette hacienda a été créée à la fin du XIXème siècle, et a été totalement abandonnée au début des années 1960. A la fin des années 1980, un riche banquier Mexicain l’a achetée et a mis 20 ans à la restaurer et à récupérer sur tout le continents les machines qui permettaient la transformation du sisal. Aujourd’hui, elle fonctionne, mais sans les visites touristiques, ne pourrait pas vivre de sa production. A ses débuts, c’étaient 3000 hectares d’agaves cultivées, aujourd’hui, c’est moins de 300.

Le site est là aussi magnifique, et la visite se déroule en deux temps. Une première partie consacrée à la transformation du sisal, avec une démonstration des machines ou du travail manuel de l’époque.

Pour se rendre compte de l’état de délabrement de l’hacienda quand sa restauration a débuté, il faut imaginer que rien n’y était resté : aucun meuble, aucune machine, rien, sauf cet appareil photo. C’est le seul objet qui a été découvert sur le site.

La fabrication du sisal.

Et en vidéo…

La même chose, mais à la main.

La deuxième partie de la visite nous a conduits sur un petit train tiré par un cheval vers un des cenotes de l’hacienda, qui en compte 8. Belle balade au milieu des champs d’agaves et pause baignade dans ce lieu toujours aussi incroyable.

Avant d’arriver au cenote, nous avons fait une halte pour entendre le plus ancien ouvrier de l’hacienda, qui y est né et y a passé sa vie. Il ne parle que très peu espagnol, mais Maya. Notre guide assurait la traduction. Il se tenait près d’une reconstitution de son ancienne habitation.

Après ce sympathique intermède, nous sommes arrivés pour la baignade ! Ce n’est pas un cenote ouvert comme ceux que l’on a déjà vus, mais on y accède par un tout petit trou dans la roche.

L’eau y est cristalline, et juste comme il faut pour nous rafraichir des 39 degrés de l’extérieur.

Une fois quitté l’hacienda, nous avons repris la voiture, en direction des cenotes de Cuzamà. Il y en a 4 et  sont reliés par un petit train tiré par un cheval, comme à l’hacienda, mais là en très rustique. Ils sont situés sur un anneau de cenotes dessiné il y a environ 65 millions d’années, par la chute d’une météorite de plus de 10 km de diamètre et qui a creusé un cratère d’environ 300 km de diamètre, et a probablement mis fin au règne des dinosaures. Son point d’impact se situerait au niveau du village de Chicxulub, qui lui a donné son nom astronomique.

Nous ne nous sommes pas baignés dans les deux premiers (nous ne sommes même pas descendus dans le second, trop difficile !), mais les deux derniers étaient supers !

 

 

Le premier cenote, difficile d’accès, mais faisable !

Notre chauffeur-guide Maya, gentil, mais que Maya !

Le second cenote n’était pas très engageant, et son accès très difficile. Nous sommes restés à l’entrée !

Le troisième était assez grand, et très agréable.

L’accès au dernier cenote, une petite baignoire à l’eau transparente. Pour y arriver il faut descendre une vingtaine de mètres et traverser deux grottes.

Encore une belle journée bien crevante mais enrichissante !

Un dernier petit mot sur notre très sympathique hôtel, pour ceux qui aurait la très bonne idée de venir au Yucatan… C’est l’hôtel Luz en Yucatan. Nous y passons 4 nuits, il est placé en plein centre ville, près des zones animées, mais très calme. Petit détail qui a son importance : Tequila et liqueurs locales en libre service !

Demain, direction le bord de mer, et le port de Progresso.

A demain !

Progreso, flamands roses et plage déserte

Progreso, flamands roses et plage déserte

Petit article aujourd’hui…

On est parti ce matin vers la mer, et le petit port de Progreso, au bord de la mer des Caraïbes. Aujourd’hui petite ville balnéaire pas forcément très jolie, ce port a été l’un des endroits les plus importants du Yucatán, quand il était le point de sortie maritime du Sisal. Cette agave dont nous avons déjà parlé a fait pendant 2 siècle la très grande fortune de la région et de Merida, qui a eut le record du monde de millionnaires au début du XXème siècle.

Ce port détient un autre record, lié lui aussi au sisal : il a la plus grande jetée du monde. Elle mesure 6 km et permettait aux très nombreux navires d’accoster ici malgré la faible profondeur des fonds marins.

Nous avons vite quitté Progreso pour partir vers les très grandes plages désertes de son littoral. La tâche est plus difficile qu’elle en a l’air, en raison du manque d’infrastructures et d’accès à la plage. Ici, les très belles résidences secondaires et les quelques prestigieux hôtels squattent l’accès à la mer. Il faut réussir à trouver un petit chemin ensablé pour espérer approcher du bord de mer. Mais une fois arrivés, nous sommes seuls au monde, sur une plage qui mesure plusieurs km !

Vue de haut, on découvre la lagune qui longe le littoral, et où le sel recommence doucement à être exploité par des Mayas.

 

Soleil de plomb et eaux très chaudes, nous ne sommes pas restés très longtemps sur cette plage. Nous avons fait un petit tour vers les salins, pour admirer les eaux roses très chargées de sel, et les colonies de flamands roses qui vivent ici.

 

A proximité de ces salins, une ancienne cité Maya, Xcambo. Le nom signifie au choix deux choses : Crocodile céleste, ou Lieu où l’on fait du troc. Les deux s’entendent, au sens que ce site était un port très important pour le commerce Maya, et que la zone devait être envahie de ces charmantes bestioles… la mer est maintenant à 2 km de la cité.

Ce site est également le seul qui pratique une liaison entre les religions catholiques et Mayas, et un prêtre Maya officie dans l’église bâtie sur place.

L’endroit est simple, et désert. On y retrouve les mêmes bâtiments que sur les autres, mais à une échelle beaucoup plus réduite.

Nous avons terminé la journée par une autre pause plage. Celle-ci était beaucoup plus bondée, puisqu’il y avait une famille de 4 mexicains près de nous ! Un petit survol du coin pour apprécier les lieux…

Nous avons voulu terminer la journée par une baignade dans un cenote près de Merida, mais nous sommes arrivés trop tard et son accès était fermé ;-(

Nous y retournerons demain, car nous tenons absolument à le voir, il a une particularité que nous n’avons pas encore vu !

Demain sera notre dernière journée à Merida, avant de partir vendredi pour Uxmal.

A demain !

Visite de Merida et piscine !

Visite de Merida et piscine !

Petite journée aujourd’hui, où on a choisi de coincer un peu la bulle au bord de la piscine, après quand même quelques visites.

On a pris ce matin le Turibus, un de ces bus touristiques à étage qui permettent de faire un tour de la ville guidé sans trop d’effort, et d’être sûrs de voir un peu tout.

Merida est la capitale du Yucatan. C’est une grande ville coloniale, construite en 1542 sur les ruines de la cité Maya T’Ho, détruite par les conquistadores. Bâtie à l’abri des cyclones, à 40 km des côtes, on l’appelle la ville blanche, en raison de la culture du Sisal qui a fait sa fortune. Les fastueuses demeures du Paseo de Montejo rappellent les heures d’opulence !

Aujourd’hui, le sisal n’occupe plus qu’une place anecdotique, c’est en une grande ville universitaire et culturelle que Merida s’est transformée. Il y a la fête tous les soirs dans le centre ville, et le centre historique est toujours très animé.

La cathédrale, comme d’autres nombreux bâtiments, a été construite avec les pierres de l’ancienne grande pyramide qui se trouvait à quelques dizaines de mètres de là, à la place de l’actuel palais du gouverneur, de l’autre coté de la Plaza Grande. Achevée en 1590, c’est la première cathédrale construite dans nouveau monde.

A un autre angle de la Plaza Grande, la Casa de Montejo qui a conservé une incroyable façade.

Une fois passée la porte, on arrive dans un joli patio.

 

Le palais Municipal, qui s’élève à l’endroit exact où se trouvait la grande pyramide de la ville.

Au fil de la balade dans les rues, on retrouve l’architecture classique des villes du coin : maisons basses, souvent avec des frontons, très (trop ?) colorées. Certaines sont magnifiques, mais la plupart sont en piteux état.

 

Deux écoles magnifiques, l’une à côté de l’autre.

Et un peu partout, des églises…

Quand on arrive sur le Paseo de Montejo, les grandes et magnifiques demeures du début du siècle prennent la place des petites maisons colorées. La plupart appartiennent maintenant à des banques ou des entreprises. On reconnaît facilement le style un peu parisien qui a longtemps prévalu ici. Dans les années 1920, on appelait Merida « la Paris de l’ouest » !

 

Et quelques pépites plus anciennes qu’on aimerait voir restaurées.

Au bout de cette avenue, qui porte le nom d’un des conquistadors les plus féroces, adjoint de Cortes, et surtout célèbre pour avoir détruit au cours d’un autodafé, tous les livres des Mayas, les codex, ainsi que des milliers de statues et symboles religieux divers. Il n’a réussi à dominer le Yucatan qu’au prix de milliers de morts, et par l’instauration d’un régime de terreur. Au bout de cette avenue, un grand mémorial Maya a été construit, sans doute pour contrebalancer l’image que ce barbare a dans la ville.

Après cette grande boucle, nous avons repris notre voiture, et nous sommes repartis vers le cenote que nous n’avions pas pu voir hier… Il se trouve sur un site Maya sans grand intérêt, Dzibilchatun, et lui-même n’est intéressant que par sa forme : il est au niveau du sol, et n’est pas au fond d’une grotte ou d’un gouffre. Malheureusement, cela lui confère un rôle de piscine municipale, et nous n’avons pas goûté l’eau !

 

En début d’après-midi, nous somme retournés à l’hôtel finir la journée au bord de la piscine. Il faisait 41,5 ° aujourd’hui, et très humide…

C’est notre dernière nuit ici, et nous partons demain matin un peu plus dans les terres, à Uxmal.

A demain !

 

Uxmal

Uxmal

Après une petite heure de route, nous sommes arrivés à Uxmal. Ici, pas de ville. Uxmal est un site Maya très important, en pleine jungle. Son nom, qu’on doit prononcer Ouchmal, signifie « 3 fois construite ».

Notre hôtel, construit dans une ancienne Hacienda, le Uxmal Resort Maya est magnifique ! On y reste seulement deux nuits, mais on va profiter de ce site très agréable. Petite particularité du site historique d’Uxmal : il appartient à un particulier, qui possède aussi l’hôtel dans lequel nous sommes. Ce site appartient à sa famille depuis des décennies, et l’état mexicain s’en est désengagé. Tout le travail de restauration a été fait ici par cette famille.

Nous sommes dans la région Puuc, qui veut dire colline en Maya. Ici en effet, on trouve pour la première fois depuis que nous sommes ici, un peu de relief. Cette région du Yucatan est paradoxale, car c’est l’une des plus fertiles du Yucatan, alors que l’eau y est plus difficilement accessible, la nappe phréatique est ici à plus de 65 mètres de profondeur. Il y a peu de cenotes ici, et c’est l’invention des chultuns (citernes souterraines) qui a permis à la population de vivre ici.

L’architecture Puuc est caractérisée par des façades au niveau inférieur très dépouillé et au niveau supérieur plus travaillé.

La cité de Uxmal a été fondée vers 800 et a été désertée vers 950, probablement après une intense période de sécheresse. Aucune cité espagnole n’a été construite ici, et le site d’Uxmal a été abandonné.

On commence à en avoir vu quelques-uns, et celui-là est notre préféré ! Bien plus riche et décoré que Chichen Itza, on a surtout apprécié le calme du lieu et l’absence de vendeurs ambulants. Pour une fois, nous avons visité le site en plein après-midi à partir de 15 heures, sous une chaleur étouffante. L’avantage, c’est que cette heure est davantage destinée au farniente au bord de la piscine, et que nous avons été très tranquilles pour la visite…

Le site d’Uxmal est dédié au dieu de la pluie, Chak, qu’on voit partout.

On entre sur le site directement face à un des plus beaux bâtiments, la pyramide du devin (ou du magicien). Elle n’a pas la forme habituelle des pyramides, et est plutôt ovale. A son sommet et à ses pieds, des temples.

Le Palais du Gouverneur incarne l’apogée de l’architecture Puuc. Le bâtiment est magnifique et imposant.

La maison des tortues, qui décorent la partie supérieure de sa corniche.

Le quadrilatère des nonnes, comme à Chichen Itza, appelé comme ça en raison des nombreuses petites pièces qui le composent.

La Grande Pyramide. Sa base mesure 80 de long, et c’est le bâtiment le plus haut du site. Tout en haut il reste de très belles fresques. Les sacrifices humains avaient lieu ici : les hommes étaient lancés d’en haut dans les escaliers. S’ils arrivaient vivants au sol, ils étaient achevés ! Pour y être monté, j’imagine mal la chute !

Le grand terrain du jeu de balle. Comme à Chichen Itza, ce sport était pratiqué sur toute la péninsule. Les proportions sont bien plus réduites ici.

Le pigeonnier. Comme pour les nonnes, pas de pigeons ici, mais l’architecture y ressemble.

Et beaucoup d’autres bâtiments… L’état de conservation du site le rend bien plus riche et intéressant que ceux que nous avons vus jusqu’à présent.

Au sommet de la pyramide du devin, une très belle représentation du dieu de la pluie, Chac.

Nos habituelles petites bêtes de compagnie, qui pullulent ici ! Côté regard et douceur, ça ne vaut pas le cocker !

Demain, nous partons en ballade sur la Ruta Puuc, avec plusieurs sites Mayas à découvrir. Cette région Puuc, en comptant Uxmal, comptait environ 150 villes, et a abrité pendant plus de 150 ans, environ 500 000 personnes.

Une petite bête à a porte de notre chambre… Morte, mais quand même !

A demain !

La Ruta Puuc

La Ruta Puuc

Cette route qui part d’Uxmal relie quatre principaux sites Mayas : Kabah, Sayil, Xlapak et Labna.

La plupart de ces villes étaient des vassales d’Uxmal, et étaient reliées entre elles et la capitale Puuc par des Sacbeob, des chemins blancs de pierres empilées.

Certains Sacbeobs, comme celui qui part de Coba, mesuraient plus de 100 km. Ces voies s’élevaient à plus d’un mètre de hauteur du sol pour être à l’abri de la végétation et pouvoir rester praticables en cas de pluie…

Ces Sacbeobs étaient, comme les routes du Yucatan d’aujourd’hui, parfaitement rectilignes ! Les archéologues pensent qu’ils avaient également un rôle astronomique.

Le premier site est donc Kabah, qui signifie « la main qui cisèle ». Ceux qui nous ont lus hier savent que le style Puuc, c’est riche sur le haut des bâtiments, et pauvre en bas, et que la figure du dieu de la pluie, Chaac est partout !

C’est aussi le cas ici, pour un site splendide, et sur lequel nous sommes absolument seuls ! A faire les visites dans le désordre, on a visité hier Uxmal l’après-midi pendant que les touristes étaient soit sur la Ruta Puuc, soit à la piscine. Ce matin, tout le monde est donc à Uxmal, et nous n’avons croisé que 4 personnes sur la Ruta Puuc…

Juché sur une plateforme, le bâtiment principal, le Codz Poop est orné de 260 masques de Chaac, sur 45 mètres de long.

Une pyramide en ruine est à côté.

Le Palais est plus sobre.

Une arche de pierre marque le début d’un Sacbeob.

On reprend ensuite la voiture pour nous rendre à une dizaine de km de là, visiter le site de Sayil. Son nom signifie « le lieu des fourmis ». Il se distingue par un gigantesque palais à trois niveaux. Le reste du site est encore en très mauvais état, et permet de se rendre compte du travail de remise en état réalisé sur les autres sites.

Le reste du site est encore en très mauvais état, et permet de se rendre compte du travail de remise en état réalisé sur les autres sites. Pour atteindre les autres ruines du site, on a marché plus de 10 km !

Un temple de la fécondité.

Quand on commence à voir le panneau « sortie », ça va mieux !

Le troisième site, distant d’environ 8 km est la cité de Xlapak. C’est un tout petit site malgré tout intéressant.

Le chemin est entretenu, mais ici, tout pousse trop vite et il faut slalomer entres les lianes et les arbres.

Le dernier site est donc celui de Labna, où nous avons trouvé un grand palais résidentiel.

Sur un des coins de sa façade, une sculpture de crocodile avec une tête humaine à l’intérieur.

Face au palais, un Sacbeob encore en bon état, qui mène à une arche de pierre magnifique, où débutait un autre Sacbeob…

 

Demain, nous partons vers la côte du Golfe du Mexique, pour visiter le ville de Campeche, dans l’état du même nom.

A demain !

Edzna et San francisco de campeche

Edzna et San francisco de campeche

Transit aujourd’hui, entre Uxmal et San Francisco de Campeche, dans l’état du même nom.

Sur le trajet, nous avons commencé par un arrêt à Becal, la ville d’où sont originaires les plus beaux chapeaux du monde, les Panamas. Fabriqués à partir d’une fibre végétale tirée d’un petit palmier, le Jipi, importé ici en 1859 d’une ville d’équateur, Jipijappa, les Panamas tirent leur nom des ouvriers du Canal de Panama qui portaient ces chapeaux. Mais c’est Roosevelt, qui en portait un au cours de sa visite du chantier du canal, qui a involontairement fait connaître ce chapeau aux USA. La presse l’a pris en photo avec le chapeau au Panama, et l’histoire est née.

Ici on les appelle Jipijappa, pour ne pas les confondre avec leurs cousins de Merida, identiques, mais en Sisal.

La place centrale du village ne laisse aucun doute à l’activité principale ici.

Ils sont toujours fabriqués à la main. La feuille du Jipi est fendue avec une aiguille ou à l’origine un cure-dents, pour arriver à une fibre plus ou moins fine. Il y a 5 catégories de Jipis : la première, est tellement fine que le chapeau ressemble à une feuille de papier. Il faut un peu  plus d’un mois, huit heures par jour pour tresser un seul Jippi de première catégorie ! Leur prix de vente est élevé : 13 000 pesos, soit environ 650 euros. En boutique, leur prix peut doubler ensuite !

La cinquième catégorie est la plus grossière, bien que le chapeau reste très fin, et il faut environ une à deux jours pour en tresser un.

Après récolte, la première étape est la déshydratation dans une sorte de four, ou les feuilles vont rester quelques jours, jusqu’à devenir blanches.

Les chapeaux sont fabriqués dans des grottes souterraines, pour rester humides. Les artisans restent 8 heures par jour à tresser ici. Dans cette grotte familiale, ils travaillent à 9 !

Les 5 catégories, la plus fine à gauche.

Nous avons ensuite filé vers Edzna, un site Maya situé à une cinquantaine de km de Campeche.

Cette cité est bien plus ancienne que celles que nous avons déjà vues. Son activité a commencé au Vème siècle avant JC, et s’est terminée en 1450. C’est une cité Puuc qui vénère cette fois le dieu Soleil.

Son nom signifie « la maison des hommes qui connaissent l’eau ». En effet, cette cité qui comptait en 650 plus de 70 000 habitants était régulièrement inondée à la saison des pluies. Les Mayas ont donc construit un important réseau de canaux pour distribuer les eaux de pluie et les drainer vers des dizaines (centaines ?) de citernes enfouies.

On arrive sur une petite série de bâtiments, appelée la Plateforme des Couteaux. La découverte de très nombreuses offrandes de couteaux en silex a donné son nom au lieu.

S’ouvre ensuite la place principale, avec un très long bâtiment de plus de 135 m, appelé Nohochna, qui servait vraisemblablement de gradins lors des différentes célébrations.

Face à lui, une autre cour surélevée, ou trône un véritable palais, haut de 5 étages, qui comptait 27 pièces toutes orientées vers l’ouest. Sa construction a duré 1000 ans, et il a subi de très nombreuses transformations. Le temple situé à son sommet fait exactement face au point où se couche le soleil le 13 août, date de création de l’univers (voir Chichen Itza). Il est vraiment très impressionnant, et très différent de tout ce qu’on a vu jusqu’à présent.

Autour de la place, plusieurs temples.

Sur les marches du palais, il reste de très beaux glyphes.

On peut voir des passages en hauteur pour traverser les pieds au sec…

Deux masques de stuc, qui représentent le dieu Kinich Ahau, le dieu Soleil, sous son aspect levant.

Et sous son aspect couchant.

Après cette belle découverte, nous sommes repartis vers San Francisco de Campeche, où nous allons passer une nuit.

C’est une grande ville au bord du Golfe du Mexique, qui vit du pétrole et de la pêche. Son centre historique est ceint dans une muraille qui servait à défendre la ville des attaques des pirates.

Le bord de mer, le Malecon est très prisé, notamment le soir pour admirer le coucher du soleil.

Les maisons sont très colorées, et le centre ville est agréable.

Demain, nous repartons pour la plus longue de nos étapes, qui va nous conduire au plus près de la frontière du Guatemala, découvrir ce qui s’avère être un des plus importants site Mayas de toute l’Amérique Centrale, Calakmul. Près de 400 km nous attendent, en pleine jungle…

A demain !

De campeche à xpujil

De campeche à xpujil

On a quitté San Francisco de Campeche ce matin vers 7h30, pour partir tout au sud de la péninsule, près de la frontière du Guatemala. 370 km à faire, 4 heures de route, jusqu’à la toute petite ville de Xpujil, où est notre hôtel pour la nuit.

Je dis hôtel, mais Casa Ka’an, ce sont quelques jolies petites maisons en plein cœur de la jungle, dans la Réserve de Biosphère de Calakmul. Cette immense zone, qui se prolonge au Guatemala est l’un des poumons verts du continent, et on y trouve un très grand nombre d’espèces animales, dont 5 des 6 grands félins mexicains : puma, jaguar, ocelot, tigre margay et jaguarrondi ( appelé aussi chat loutre…). On rêve bien sûr d’en croiser un (en toute sécurité, dans la voiture, ce serait encore mieux !). On peut ajouter des centaines d’espèces d’oiseaux, de cerfs, de sangliers, et tout un tas d’autres bestioles… Bref, c’est la jungle, la vraie !

Et pour mon pus grand plaisir, tout un tas de colibris qui virevoltent autour de la maison…

Sur le chemin, nous avons visité deux petits sites Mayas intéressants. Nous ne sommes plus en région Puuc, mais en région Rio Bec. Cette zone Maya est un peu plus ancienne que Chichen Itza ou la région Puuc, et la plupart des bâtiments datent  de la fin de l’ère classique Mayas, entre 600 et 800.

Le premier site est Becan. Cette cité était entièrement entourée de douves, qui servaient à stocker l’eau pour la saison sèche. Sept ponts permettaient d’entrer dans la cité.

Comme souvent, on découvre ces imposantes structures au détour d’un sentier, bien cachées par la végétation

Des banc joliment décorés.

Cette pyramide est la structure la plus haute de Becan. Un escalier vertigineux permet d’accéder à son sommet.

 

Ici aussi, un grand terrain de pelota.

Le second site est bien plus petit, mais plus particulier sur le plan architectural. C’est le site de Xpujil. Le bâtiment principal est doté de trois tours qui n’avaient qu’un but esthétique. A leur sommet, se trouvait un faux temple, et un faux escalier permettait de ne pas y monter 😉

L’aspect originel, pour mieux se rendre compte…

Le faux escalier.

On distingue encore beaucoup de rouge sur la plupart des bâtiments. Difficile d’imaginer que toutes ces structures aujourd’hui tellement minérales, étaient peintes en rouge et jaune !

A l’époque, c’était ça !

Après ces deux courtes visites, nous avons rejoint notre petite maison à Casa Ka’an.

Demain, on se lève encore à l’aube, pour la visite du site de Calakmul. Nous prendrons ensuite la route pour Bacalar, où nous allons nous poser 6 jours au bord de la lagune aux sept couleurs !

A demain !

Et pour ceux qui (comme moi !) aiment bien les colibris…

De calakmul à bacalar

De calakmul à bacalar

Grosse journée aujourd’hui ! De visite tout d’abord, puisque nous nous sommes levés à 6 heures pour partir visiter le site Maya de Calakmul. De voiture ensuite, parce qu’on a beaucoup roulé aujourd’hui ! 45 km pour aller de notre super petite maison perdue dans la jungle, jusqu’à l’entrée du site de Calakmul. 60 km ensuite, de l’entrée du site au site lui-même, sur une petite route ou il est difficile de dépasser les 40 km/h. Et pour finir, reprendre la route pour aller à Bacalar, 180 km. On a donc fait près de 350 km en voiture, et 11 km à pieds dans les ruines de Calakmul…

En chemin, on a trouvé la Batcave ! Chaque soir plus de 2 millions de chauves-souris sortent d’une grotte et partent chasser.

Calakmul est en pleine jungle, tout près de la frontière Guatémaltèque (et c’est pas souvent que je peux écrire ce mot !). Il est sur la Ruta Rio Bec, comme Becan et Xpujil. Et là vraiment, le site est en pleine jungle ! Le site n’est connu que depuis 1931, et c’est LA cité Maya la plus importante du monde, en concurrence avec elle de Tikal au Guatemala. Elle est gigantesque, on a dénombré plus de 7000 structures dans la jungle, et les dernières recherches, faites grâce au LIDAR (une sorte de scanner laser qui est capable de cartographier des zones entières d’avion, comme si la végétation n’existait pas) amènent les archéologues à finalement en dénombrer près du double ! Et seule une toute toute petite partie est explorée et aménagée pour les visiteurs. La zone à couvrir est si vaste qu’il faudra des décennies pour en savoir un peu plus. On y a déjà découvert 120 stèles, et les tombes de 13 dirigeants, qui ont permis de retracer l’histoire de la cité. Les premières fouilles ne datent que de 1990.

De 250 à 695, Calakmul dirige le royaume de la Tête de Serpent, et règne donc sur toutes les zones basses du monde Maya, soit en gros, tout le Yucatan, le Belize, et une partie du Guatemala.

Sa rivalité avec la ville de Tikal lui coûtera son existence. Vaincue en 695, Calakmul va peu à peu s’effacer des mémoires, et disparaitre définitivement avant l’an 1000.

La zone à visiter est grande, et il faut marcher beaucoup. Il y a beaucoup d’animaux dans cette jungle, et nous avons la chance de croiser deux espèces de singes, les singes-araignées et les singes hurleurs. Difficiles à observer, ils ne s’approchent pas des humains. Le cri des singes hurleurs est impressionnant et il s’entend de très loin.

Ils ont été difficiles à photographier, toujours cachés dans les branchages.

Les singes-araignées.

 

Et les singes hurleurs.

Le site de Calakmul est partagé en plusieurs grands ensembles, qui ont à des échelles différentes, les mêmes caractéristiques : une place centrale, entourée de bâtiments, unités d’habitations, temples ou pyramides.

Par endroit une muraille entourait certains bâtiments, probablement militaires.

Le coeur du site : deux très grandes structures, de 45 mètres de haut, qui offrent après une difficile ascension,  un très beau panorama d’où émergent quelques bâtiments.

La structure I est le point culminant du site.

Du sommet on voit la structure II, la plus importante du site. Elle n’est dégagée de la jungle que sur sa face opposée.

La structure II, la plus importante de Calakmul, qui abritait des masques et des fresques polychromes. Ses escaliers relient le monde des dieux à celui des hommes.

Au sommet de la grande base pyramidale, quatre édifices forment une nouvelle acropole de moindre taille.

 

 

Du sommet on voit la structure I. Et la jungle, à perte de vue !

Un peu plus loin, une pyramide offre une vue intéressante sur le structure II, et surtout sur son sommet particulier.

La structure I à gauche, et la II à droite.

 

A mi hauteur de la pyramide,  ne voit plus la structure II qui mesure 40 mètres de haut sur une base de plus de 100 m ! Avant d’être là, c’était compliqué d’imaginer que ces vestiges Mayas  soient restés cachés des hommes si longtemps… Mais la jungle est si dense, qu’on peut passer à côté d’un ensemble gigantesque sans même l’apercevoir !

On voit bien ici l’acropole posée au sommet de la pyramide. C’est une prise vue aérienne, mais pas la mienne ! C’est l’image la plus connue de Calakmul.

 

Nous avons ensuite repris la route pour Bacalar, la lagune aux 7 couleurs, où nous allons enfin nous poser une semaine. Quelques ballades dans le coin à faire, sans doutes des cenotes, mais un peu moins d’activités ! Enfin les vacances 😉

Notre Airbnb pour 6 nuits juste au bord de la lagune… Je sens que ça va être dur !

La vue de la fenêtre est sympa non ?

La liaison internet ici est difficile, les articles risquent d’être plus longs à venir…

 

A demain !

Petite journée à bacalar

Petite journée à bacalar

Un vrai temps de pays tropical aujourd’hui ! Il a fait très beau et très chaud toute la journée, avec beaucoup de vent. On a fait une longue pause au bord de la lagune, du genre expédition chaise longue et baignade ! A midi, on a fait un petit tour dans le village de Bacalar. C’est mignon, avec une vrai ambiance de bord de mer.

Les premiers habitants du lieu sont bien entendu les Mayas, qui perdent la ville au profit des espagnols en 1545, qui la baptisent Salamanca de Bacalar. Pour contrer les attaques pirates au XVIIème siècle, le fort San Felipe Bacalar est érigé. Nous irons le visiter un de ces jours !

On peut voir les belles couleurs de la lagune. Certains endroits paraissent irréels ! Samedi matin, nous irons faire une belle promenade de découverte en bateau dessus.

Un peu dans l’esprit d’Holbox, on trouve pas mal de peintures sur les maisons.

Vers 18 heures, un très fort orage nous est tombé sur la tête, pendant une vingtaine de minutes. Un peu comme en Asie, après son passage, le vent s’est arrêté, et le ciel s’est dégagé ! A priori, il pleut presque tous les jours en fin de journée ici.

Demain, ballades dans le coin, peut être un cenote !

A demain !

Journée baignade dans la lagune aux 7 couleurs

Journée baignade dans la lagune aux 7 couleurs

Très belle journée aujourd’hui… Un petit visiteur du matin.

Nous sommes partis à quelques km au sud de Bacalar, à la recherche de jolis sites de baignades. Là, la lagune se resserre, et est beaucoup moins large.

Premier arrêt, sur un bord de lagune. Il est encore tôt, 9 heures, et nous sommes tous seuls ! La lagune aux 7 couleurs mérite bien son nom ! Ses eaux sont cristallines, et varient du vert le plus clair au bleu le plus foncé. L’eau est chaude, sans doute plus de 32 degrés… Près pour la baignade ?

A 10 heures, l’heure d’ouverture, nous sommes partis juste un peu plus loin sur un autre site renommé dans le coin, Los Rapidos de Bacalar. Là, la lagune se transforme presque en torrent, ne mesure plus que quelques mètres de large, et un fort courant se crée, pour le plus grand plaisir des baigneurs. Le site est magnifique, et on y trouve de très nombreuses stromatolites. La lagune de Bacalar est un des trois seuls endroits au monde où ces stromatolites sont encore actifs, vivants.

Le stromatolite, appelé aussi thrombolite, est une structure qui ressemble un peu aux récifs coralliens. A la fois biologique et sédimentaire, créée par des colonies de cyanobactéries qui transforment le calcium en calcaire. Les stromatolites sont des fossiles qui datent de l’époque la plus ancienne de la Terre, et ils ont contribué il y a plus de 3,7 milliards d’années à la transformation de notre planète en la rendant vivable, par la création d’oxygène. Ils sont parmi les premières formes de vie sur la Terre. Aujourd’hui, ils contribuent à la limpidité de l’eau de la lagune. Comme les coraux, ils sont très fragiles. A Bacalar, ils sont là depuis des millions d’années.

Ce sont ces formes rocheuses blanchâtres que l’on voit sur les photos, qui peuvent émerger à la surface.

 

Là ou la lagune est la plus étroite, se forme un courant assez fort qui nous permet une petite balade sans effort !

On a pris un kayak pour nous promener un peu sur la lagune. Pas facile de faire un selfie à deux là-dessus !

Nous avons passé la journée ici, alternant cuisson et baignade… Une super journée dans un site incroyable !

Demain, nous partons passer la journée sur la côte caribéenne, de l’autre côté de la lagune, à une centaine de km (il faut la contourner…).

A demain !

On ne peut pas gagner tous les jours !

On ne peut pas gagner tous les jours !

Aujourd’hui, on est partis vers Mahahual, sur la côte, au bord de la mer des Caraïbes, dans l’idée d’y trouver de belles plages, une belle mer, de chouettes coins quoi !

Après une heure de route, nous y sommes arrivés…

Un petit port qui peut accueillir de très gros bateaux de croisière !

Sauf que, parce que de temps en temps on se plante un peu, après les merveilleuses choses qu’on a vues depuis qu’on est au Yucatán, il y a un mais, et un gros ! La côte, sur des dizaines de km, est envahie d’algues marrons, des Sargasses, qui une fois échouées, sentent mauvais à en soulever le cœur ! Toutes la zone des Caraïbes est envahie de ces algues, qui normalement restent confinées dans la mer des Sargasses justement, dans l’atlantique nord. Dérèglement climatique, montée de la température des océans, et bien entendu l’activité agricole terrestre et l’utilisation d’engrais à haute dose qui finissent toujours dans la mer causent la recrudescence des sargasses… La photo n’est pas parlante, là c’était clean !

On va sans doute retrouver ce désagréable phénomène sur toute la côte et pour nos prochaines destinations, Tulum et Playa del Carmen. Là les plages sont davantage nettoyées, mais c’est une lutte sans fin contre l’envahisseur ! On a pas mal de visites à faire, on fera moins de plage ;-(

On a quand même cherché un peu plus au nord de Mahahual si on pouvait trouver des plages propres, mais le constat est le même aux alentours. Les petites routes dans la jungle sont sympas !

On est finalement repartis vers notre jolie lagune, profiter de cette belle et chaude journée…

J’en ai profité pour faire quelques prises de vues aériennes autour de la maison.

La maison blanche du milieu, c’est la notre… Pas mal la vue non ?

Demain matin, on part en excursion sur la lagune, avec une guide qui va nous faire découvrir de jolies choses !

A demain !

La lagune aux mille couleurs !

La lagune aux mille couleurs !

En passant, j’ai changé les images du bandeau… Ce sont toutes les miennes maintenant !

Aujourd’hui, excursion sur la lagune avec Kristel. C’est pas souvent qu’on fait de la pub, mais notre guide d’aujourd’hui était au top ! Kristel est une française installée ici depuis plus de 25 ans… Elle a son bateau et organise des visites de la lagune depuis quelques années. C’est une vraie amoureuse du lieu et elle en connaît tous les coins ! Pour la trouver, son Facebook ou son adresse mail Tour Bacalar Lagunakristal. Sympa, souriante, on a passé un super moment!

Après, je vous préviens, ça va être lassant ! Que des verts, des bleus, de l’émeraude, du rose, du violet… La lagune aux 7 couleurs en compte bien plus. En fonction du soleil, du vent, de la profondeur, de l’endroit, elle prend des teintes qui changent en permanence !

La balade a duré un peu plus de trois heures, avec comme toujours ici un ciel qui change tout le temps ! Soleil, nuages, pluie pendant 5 minutes, vent, la météo donne des couleurs aux photos différentes à chaque prise.

Le village de Bacalar et son fort.

On a déjà parlé des stromatolithes. On en a appris davantage… Ils existent sur la lagune depuis plus de 10 000 ans et continuent à croitre ici. Ils sont en partie responsables de la couleur de l’eau et de sa limpidité. Ils produisent beaucoup d’oxygène, et un mètre carré de stromatolites produit 100 fois plus d’oxygène que la même surface de forêt ! Ici, la plus grande zone de stromatolites mesure 12 km sur 3.

La côte est de la lagune est très vaseuse, et c’est le filtre principal de l’eau ici. Le fond est composé de sable calcaire. la lagune est alimentée en eau par 5 cenotes qui la bordent, et elle alimente ensuite 5 autres petites lagunes entre ici et la mer. Son eau est renouvelée en permanence. Il existe un accès à la mer qui a été créé par les mayas et a permis pendant des années à des boucaniers de venir ici prélever des bois précieux. Cet accès est très difficile et très étroit et serpente à travers les mangroves et les autres lagunes.

Les stromatolites permettent aussi à la mangrove de s’installer et créent des zones de vie importantes.

Le cenote Negro est dans la lagune. On ne connaît pas sa profondeur exacte, mais c’est en tous cas plus de 100 mètres. On voit la différence entre la lagune et le cenote à la couleur de l’eau et au bord du cenote.

Je précise quand même que les photos ne sont pas recolorées 😉

Nous avons fini la journée chez nous, au bord de la lagune… Demain c’est notre dernier jour ici et le programme n’est pas encore connu !

A demain !

Dernier jour à Bacalar

Dernier jour à Bacalar

C’est notre dernier jour au bord de la lagune de Bacalar. C’est sans doute un des plus beaux sites que l’on a vu tous voyages confondus ! Un vrai coin de paradis !

Ce matin, nous sommes repartis passer quelques heures à Los Rapidos de Bacalar. Ce lieu atypique nous avait bien plu, et on voulait y revenir. Seulement la matinée, parce qu’aujourd’hui c’est dimanche, et qu’à partir de la mi-journée, les mexicains débarquent en masse !

On a donc retrouvé notre petit coin un peu à l’écart, et on a fait plusieurs « tours de manège » dans ces rapides amusants !

On est ensuite partis manger dans un restaurant dont nous avons entendu parler hier pendant notre excursion sur la lagune, La Playita. Il est dans le pueblo de Bacalar, au bord de la lagune, et est construit autour d’un immense arbre, un hule, arbre de la famille des caoutchoucs. L’endroit est très beau, étonnant, et en plus on y a bien mangé ! La vue magique  sur la lagune aide aussi surement à bien digérer 😉

Quelques jolies peintures sur les murs des maisons, dans le même genre qu’à Holbox…

La plus jolie.

On a fini cette dernière journée chez nous, au bord de la lagune.

Demain, on part pour Tulum où on va rester 6 jours, avec pas mal de balades au programme !

A demain !

De Bacalar à Tulum

De Bacalar à Tulum

En transit aujourd’hui, un peu plus de 2h30 de route.

Ce matin, comme tous les jours, on s’est levés vers 6h30. Temps très calme, pas un bruit, pas un poil de vent, une lagune lisse comme un miroir… Bref, j’ai pas résisté !

On a donc quitté ce si bel endroit qui nous a tant émerveillé…

Arrivés à Tulum en début d’après-midi, l’état des plages est tel qu’on le redoutait ! Les sargasses sont partout, et donnent à l’eau une couleur qui ne colle pas avec l’image des Caraïbes ! On  a planifié une sortie en mer demain matin, avec du snorkeling…

On s’est installés dans notre nouvel hôtel, le Posada Yum Kin, très sympa ! On y a bullé le reste de l’après-midi…

A demain !

Journée molle à Tulum

Journée molle à Tulum

Ma chère et tendre moitié n’est pas bien aujourd’hui, petite intox alimentaire… On est restés à l’hôtel, en alternant sieste, bronzette et piscine…

Histoire de ne pas laisser un billet blanc, quelques photos sans grand intérêt de notre sortie du jour, histoire de voir à quoi ressemble la zone touristique de Tulum.

Notre hôtel, très sympa, le Posada Yum Kin. Notre chambre…

Plein de recoins, très fleuris.

Tulum, c’est un peu comme toutes les villes et villages qu’on a traversés. Pas très joli, pas très propre, pas très fini… L’artère principale, sur 200 ou 300 mètres est la zone où on trouve les commerces touristiques et les restaurants. Un peu partout la même chose…

La plage est assez éloignée du centre ville. Nous y allons demain pour une petite sortie en mer, histoire de voir un peu de poissons et la spécialité du coin, des tortues !

A demain pour des infos un peu plus palpitantes 😉

Tortue, cenotes et Mayas

Tortue, cenotes et Mayas

C’est reparti aujourd’hui ! Pas encore la grande forme, mais assez pour reprendre nos visites…

Ce matin, c’est donc petite sortie en mer pour regarder les poissons. La plage c’est vraiment la catastrophe écologique et économique ! Ils nettoient quelques portions, mais comme la mer en est pleine, c’est juste une course sans fin. Les sargasses sont là depuis 7 mois sans discontinuer, et en gros depuis 4 ans c’est devenu une vraie galère.

De gros tas sèchent un peu partout, parce qu’en plus d’encombrer la mer, elles deviennent un vrai problème à gérer une fois récoltées !

En bateau, on est d’abord passé voir les ruines Mayas depuis la mer, c’est assez joli.

On s’est ensuite mis à l’eau, à la recherche des tortues et autres bestioles marines… L’endroit où le bateau fait halte n’est pas franchement très riche ni très beau, mais les plongées en snorkeling sont très règlementées : gilet obligatoire pour ne pas descendre trop profond, zone limitée, et comme toujours, interdiction de toucher les animaux ! C’est frustrant pour les touristes que nous sommes, mais c’est bien mieux pour la sauvegarde de la barrière de corail. C’est la deuxième plus grande du monde après celle d’Australie ! Elle commence en gros entre Playa del Carmen un peu plus au nord, et s’étend sur plus de 1000 km, jusqu’au Honduras !

Une tortue, appâtée par notre guide nous a fait le plaisir de nager autour de nous pendant une vingtaine de minutes. Une raie pastenague (sans queue !) et passée aussi, ainsi que quelques poissons . Mais c’est clair que nous n’en avions que pour la tortue !

Ceux qui me connaissent savent que les tortues, j’adore ! Si vous n’aimez pas ça, descendez beaucoup plus bas, parce là j’y vais jusqu’à l’écœurement 😉

Une fois cette petite plongée passée, nous sommes partis, faute de plage, vers des cenotes pas très loin de Tulum.

La zone, appelée Casa Tortuga (je n’ai pas fait exprès !), regroupe en fait une grand nombre de cenotes. On en a vu au moins 8 ! Certains ne sont pas accessibles du tout, et certains sont fermés, vraisemblablement pour les laisser se régénérer et éviter l’afflux de touristes toujours au même endroit.

On en a fait 5. A deux reprises, il s’agit de petits cenotes reliés entre eux par des tunnels. Le dernier est assez étonnant…

Assez sombre, une eau cristalline, un tunnel long d’une vingtaine de mètres pour le premier, d’une cinquantaine pour le second.

Le premier est entièrement dans le noir, et seul notre guide a une petite lumière

Sous l’eau, on distingue facilement le fond.

Le dernier est le plus sympa ! Il s’agit d’un très long couloir d’eau transparente, qui s’étire sur plus de 100 m et large de moins de 10-15 m !

Un petit survol en drone permet de bien voir sa forme. Il se termine en une forme plus traditionnelle pour un cenote, en rond !

On a passé un petit bout de temps à barboter dans cette eau très fraiche, avant de retourner à l’hôtel, reprendre des forces !

En fin d’après-midi, nous sommes partis visiter les ruines Mayas de Tulum. C’est un site étonnant, le seul au bord de la mer, ce qui est son attrait principal ! Les bâtiments sont assez bas, pas de pyramide, mais un palais-forteresse juché sur un promontoire face à la mer.

On voit là aussi les dégâts des Sargasses…

Il reste quelques détails magnifiques, comme ce visage sculpté sur un coin de bâtiment.

Vue de profil.

Et de face.

Ce n’est ni le plus beau, ni le plus impressionnant des sites Mayas que nous avons vus depuis notre arrivée, mais c’est vrai que son cadre est charmant !

Demain, nous partons voir un des derniers sites Mayas de notre parcours, et pas des moindre, celui de Coba qui est paraît-il très intéressant !

A demain !

Coba

Coba

Visite aujourd’hui de la cité Maya de Coba. c’est la dernière que nous verrons pendant ce séjour, après en avoir visité au moins une douzaine ! Chacune a sa spécificité, ses caractéristiques, son architecture. Certaines sont bondées, d’autres nous ont fait l’honneur de nous laisser seuls sur leurs terres, mais toutes sont intéressantes. Après, il faut être honnête, certaines bien plus que d’autres. Ek Balam, la Ruta Puuc, et surtout Mayapan et Uxmal nous ont fascinées, alors que, peut être un peu blasés, d’autres sont plus « classiques » !  Mais les Mayas ont fondé une civilisation incroyable, qui a réalisé des prouesses architecturales et humaines magnifiques, avec des moyens et dans des conditions difficiles. C’est un vrai bonheur d’avoir vu ça au moins une fois dans notre vie ! C’est sans doute à mettre au même niveau que les sites égyptiens, ou les ruines du gigantesque empire Romain…

Trêve de lyrisme et revenons à Coba !

Son vrai nom était Kinchil Coba, ce qui signifie « Eaux agitées par le vent ». Comme d’habitude, il faut en chercher l’origine dans l’environnement de la cité. Deux lacs à côté de la cité l’alimentaient en eau, et sur le site, fait rare dans le Yucatan, il n’y a pas de cenote (ou on n’en a pas encore trouvé !).

Il s’agit, comme Chichen Itza ou Calakmul, d’un des sites les plus importants du Yucatan. C’est ici qu’ont été inventés les Sacbeob, ces routes rectilignes qui reliaient certains sites entre eux. Un de ces Sacbeob relie en ligne droite la cité de Coba à celle de Chichen Itza, sur plus de 100 km ! Ces Sacbeob mesuraient 8 à 10 mètres de large, sur 1 à 3 mètres de hauteur. Ici, nous avons appris un détail incroyable supplémentaire sur ces routes Mayas : les Sacbeob étaient entièrement recouverts de caoutchouc blanc pour qu’on puisse les voir la nuit à la lueur de la lune ! 45 Sacbeob partent de Coba et relient les points névralgiques de la cité, qui s’étendait sur plus de 80 km2, et les autres grandes cités du coin. Moins de 30 % de la surface de cette ville de plus de 50 000 habitants sont connus aujourd’hui.

Un peu d’imagination : sur la photo ci-dessous, on voit l’un des bord d’un Sacbeob (les pierres blanches alignées).

Le site en lui-même n’est pas passionnant. Il est très étendu, et à part quelques constructions monumentales, rien de bien nouveau pour nous… Blasés ?

Un observatoire, dont la forme rappelle la pyramide du devin du magnifique site d’Uxmal.

Quelques ruines, stèles, gravures…

On  vu deux terrains de pelote, le jeu à la mode chez les Mayas. Petit détail croustillant à retenir, en pensant aux dérives financières du sport actuel, les gagnants étaient sacrifiés ! Bel esprit non ?

Le plus beau du site, le temple de Nohoch Mul (Mul signifie pyramide), la plus haute pyramide du Yucatan qui culmine à 42 mètres d’altitude… Pas facile d’y monter, mais ce n’est pas la pire que j’aurai faite !

Un peu plus loin, une autre pyramide, moins haute et en mauvais état…

Le ciel est resté gris toute la journée, et le soleil sort juste au moment où j’écris ces lignes (17h30 locale). Il a plu toute la nuit dernière, une vraie pluie de mousson asiatique, ou tout simplement, une belle pluie tropicale !

Demain, nous partons visiter la réserve de biosphère de Sian Ka’an, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, une lagune un peu dans l’esprit de celle de Bacalar qui nous a tant fascinés…

Ah,j’oubliais ! Nous verrons une autre petite cité Maya en chemin, Muyil ! Quand y’en a plus, y’en a encore 😉

A demain !

Sian Ka’an

Sian Ka’an

Ce matin (ciel gris) nous sommes partis tôt vers la réserve Biosphère de Sian Ka’an. Son nom signifie « origine du ciel » en Maya. Elle est reconnue réserve de Biosphère par L’UNESCO depuis 1986, et est classée au Patrimoine Mondial depuis 1987. Elle couvre des marais, des mangroves, une forêt tropicale, et plusieurs lagunes.

Grace à un autre blog de voyage (Au gout d’Emma), nous avons eu la chance de pouvoir nous passer de guide, et surtout de nous passer d’une dépense très onéreuse ! En effet, les agences du coin demandent 100 dollars par personne pour visiter la réserve et arriver au départ de l’embarcadère, alors que très sincèrement le service rendu n’a aucun intérêt ! Autant de temps en temps, les guides sont incontournables, voire obligatoires, comme pour les requins-baleines par exemple. Mais là, le plan à suivre pour la visite de la réserve, du site Maya de Muyil qui la borde, la traversée de la forêt, et ensuite, la balade en bateau sur la lagune est tellement simple que 100 dollars par personne, c’est juste du vol qualifié ! Il nous aura sans doute manqué quelques explications intéressantes, mais là rien ne vaut une telle somme !

Bref ! Nous avons commencé notre balade par la visite de la cité Maya de Muyil, située à une vingtaine de km de Tulum. Son vrai nom est Chunyaxché. Elle a été occupée très longtemps, de 2500 ans avant JC jusqu’à 900 ans après. Elle était connectée aux cités de Tulum et de Coba, et dépendait vraisemblablement de la seconde.

Le site est en plein en jungle, et ce qui est visitable est très restreint. Il est actuellement en période de fouilles.

Deux bâtiments se distinguent, le Palais Rose et le Castillo. Sur la place où se trouve le Palais Rose, il y avait à l’origine 10 pyramides de taille moyenne. La nature exubérante de la forêt tropicale les a transformées en tas de pierres, et encore une fois, cela nous permet de mieux nous rendre compte du travail qu’il reste à faire pour les archéologues !

Le Castillo est une pyramide de 17 m de hauteur, au sommet de laquelle se trouve un petit temple.

Derrière cette pyramide, se trouve un Sacbeob, que nous allons suivre pour entrer dans la partie « forêt tropicale » de notre périple dans la réserve. L’endroit est impressionnant de calme et le ciel bouché que nous avons depuis hier rend cet endroit un peu inquiétant ! C’est la première fois depuis que nous sommes ici que nous avons vraiment l’impression d’être au cœur de la jungle…

Après cette petite marche en forêt, nous sommes entrés dans la réserve, et dans les marais. Là, une passerelle de bois nous a conduits vers la lagune, après environ 20 minutes de marche.

De nombreux petits cenotes alimentent cette zone marécageuse, et permettent à l’eau de rester cristalline.

Une tour d’observation permet d’avoir une belle vue sur la lagune et la jungle.

Nous sommes ensuite arrivés à la lagune. Cette zone appartient au peuple Maya et ne dépend pas du gouvernement Mexicain. Nous avons payé 700 pesos par personne pour faire un tour inoubliable sur la lagune, soit environ 35 € par personne.

Cette lagune ressemble un peu à celle de Bacalar, le soleil en moins ;-(.

La balade en elle-même n’a pas grand intérêt. La zone est en fait constituée de deux lagunes, reliées entre elles par un canal creusé il y a plus de 1000 ans par les mayas. Le courant créé entre les deux lagunes l’a ensuite entretenu, un peu comme le canal des pirates de la lagune de Bacalar.

Après avoir traversé la première lagune, nous sommes entrés dans le petit canal, qui permet juste le passage d’un bateau.

Le bateau nous a ensuite déposés au bord d’un autre canal, naturel celui-là, pour le clou de la visite ! Ici, un peu comme à Los Rapidos de Bacalar, un courant naturel permet de flotter et de se promener pendant un peu plus d’un km sans aucun effort ! On enfile son gilet de sauvetage par les jambes, on s’assied dedans, et on se laisse aller ! C’est juste magique et génial !

Bon, à la fin, il a fallu faire tout le chemin inverse à pieds, c’était un peu moins magique 🙂

Une fois terminé, le bateau nous a ramenés à l’embarcadère, nous avons fait le chemin à l’envers, pour retrouver notre voiture, et filer vers deux cenotes que nous avions repérés à l’aller… Plages impraticables, heureusement que nos trous d’eau préférés sont là !

Le premier, le cenote Cristal, et le second, le cenote Escondido (caché) sont tous les deux à ciel ouvert. Leurs eaux sont assez fraîches, et comme souvent, limpides et magnifiques. Ils sont tous les deux en pleine forêt, et plutôt très agréables. Il n’y avait que peu de monde, et on a pu en profiter assez longtemps.

Le cenote Cristal est circulaire.

Le cenote Escondido est tout en longueur.

Sur le chemin, un petit serpent corail. Si c’est bien ça, la bête est mortelle ! Il est parti assez vite, j’ai eu que sa queue… En même temps, un serpent, c’est qu’une queue non ?

Demain, nous quittons Tulum un jour plus tôt que prévu… Nous avions compté large ici pour profiter de la plage mais bon…

On part donc demain pour Playa del Carmen. Fini les zones sauvages, nous allons vers ce que l’on aime moins, mais notre prochain hôtel, faute sans doute de plage là-bas aussi, est plus pratique si on a envie de rester un peu à la piscine. Ici, le Posada Yum Kin est très chouette, mais il n’y a pas de place pour se poser à côté de la piscine. Un peu frustrant !

A Playa del Carmen, on en profitera aussi pour faire du shopping…

Les prochains articles risquent d’être moins exotiques 😉

A demain !

Derniers jours à Playa del Carmen

Derniers jours à Playa del Carmen

Notre voyage touche à sa fin… Nous passons les trois derniers jours dans cette mini Cancun, chaude et trépidante ! Ici, ce n’est plus vraiment le Mexique, et ça ressemble plutôt aux centres commerciaux des USA !

C’est une grande ville, mais qui se résume en 3 zones : le bord de mer, occupé par des Resorts  souvent luxueux, le centre ville, qui ressemble à ce qu’on a pu voir à Valladolid ou Merida en moins beau, et surtout, la Quinta, la Cinquième avenue, qui longe toute la plage, et n’est plus qu’un centre commercial géant à ciel ouvert. Là ce ne sont que boutiques, restaurants, bars, grandes enseignes internationales ou magasins de souvenirs sur un peu plus de 5 km ! Tout est là, surtout pour les américains, tous les prix sont affichés en dollars !

Le soir, c’est musique un peu partout, et spectacles de rue.

Le vrai problème, c’est que hors shopping, la ville perd son intérêt principal : la plage et et sa mer des Caraïbes ! Tout est envahie de Sargasses, et si on voit bien que tout est nettoyé, le combat est très loin d’être gagné. La plage peut paraître propre, mais l’eau reste chargée ! Les plages sont désertes, les milliers de transats sont vides, et seuls quelques baigneurs font trempette… Les Sargasses sont là depuis 7 mois, et rien ne semble pour l’instant les freiner. Les scientifiques travaillent avec la NASA pour repérer les zones Sargasses en mer, et aucune amélioration n’est en vue sur une année ! Sans la mer, les touristes vont déserter la mer des Caraïbes, privant ces régions d’un indispensable apport financier…

Notre hôtel est heureusement super ! Le Pasion Hôtel est très bien placé, tout près de la Quinta, mais sans ses nuisances sonores. Il n’est pas très grand, 29 chambres, mais il y a 3 piscines, dont une sur le toit ! On finit donc ici notre séjour au Yucatan, les yeux pleins de toutes ces merveilleuses choses que nous avons vues et faites. On pense n’en avoir jamais fait autant !

Demain, c’est dernières balades, dernier shopping, avant de mettre tout notre savoir-faire au bouclage-équilibrage de nos valises !

Le prochain Carnet de Voyage est pour bientôt ! Nous partons cet hiver dans l’ouest américain, rendre visite à notre fille partie étudier à la North Arizona University à Flagstaff. Nous ferons un bout de route avec elle !

Merci à ceux qui nous ont suivis. On espère tous les deux vous avoir transmis notre enchantement de cette région et vous avoir donné envie d’y venir faire un tour !